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Les Aventures de Del Golpe

22 avril 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Mission Everglades

Jeudi 28/03

Le réveil sonne à 7h. Je voulais être dès l’ouverture à l’agence de location. J’avais réservé une voiture une semaine avant via le site locationdevoiture : 120€ pour 4 jours avec zéro franchise et l’assurance totale ; bref pas cher du tout (par contre louer directement à l’agence coûte au moins le double). J’émerge pour éteindre mon téléphone. Je reste allongé. Pour me rendormir finalement. Et merde ! Heureusement je me replonge dans un léger sommeil et j’arrive à me réveiller naturellement trente minutes plus tard. Du coup, je m’excite un peu pour prendre une rapide douche et préparer mon sac. Et c’est parti ! L’agence de location est au nord de Miami Beach. J’avais prévu d’y aller avec Déco. Mais non aujourd’hui, je n’ai pas de chances. Déco reste au parc, problème de connexion sur toutes les stations. Plus qu’à prendre le bus. Ah le voilà qui arrive. 8h30 J’arrive à l’agence. Pas mal de monde font la queue aussi pour récupérer leur voiture. C’est enfin à mon tour. Le commercial va me proposer plein d’options : d’abord il commence à me faire une offre pour avoir une mustang cabriolet. 50$. Malheureusement c’est par jour, il ne faut pas rêver. Quand je lui dis que je vais faire pas mal de kilomètres avec, il me propose alors un surclassement plus honnête : 12$/jour pour une voiture plus confortable et consommant moins. Il ne m’en faut pas plus. Je prends ! Je prendrai aussi le GPS (et j’ai bien fait !) et l’option assistance (vu ma chance éternelle, je me vois déjà tomber en panne en pleine cambrousse dans les Everglades). Au final la location coûtera le double !9h30 j’ai enfin la voiture. Bon ils m’ont donné un char d’assaut ! Une berline 4 places Chevrolet. Toit ouvrant, sono avec des basses surpuissantes. Boîte automatique bien sûr !

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C’est assez étrange au début, surtout que le frein est tellement sensible à faible allure. Je me fais surprendre à plusieurs reprises au début. Et c’est parti ! Le soleil est une nouvelle fois au rendez-vous. La journée s’annonce parfaite ! J’essaye de rentrer des adresses d’endroits dans le parc des Everglades où j’avais prévu d’aller dans le GPS. Celui-ci n’en connait aucune. Ça commence bien. D’autant plus que je viens de me rendre compte trop tard que le réservoir d’essence est à moitié rempli alors que je suis censé rendre la voiture avec le plein fait. Je n’ai plus qu’à rentrer une ville proche de l’entrée du parc à savoir Florida City. Je commence à suivre le chemin prescrit. Je dois avouer qu’au début j’ai bien du mal. Le GPS n’est pas clair, les panneaux d’indication non plus et à chaque fois il y a tellement de directions possibles. A deux reprises, je me trompe de chemin. Mais heureusement je retombe sur mes pattes. Ouf ! Après une heure de route, me voici enfin à Florida City. Il me reste à trouver la route 9336 qui traverse le parc des Everglades qui n’est bien sûr pas indiquée. Ah voilà un panneau qui indique le parc. Tout va pour le mieux. Je suis ainsi cette route en ligne droite qui n’est pas très fréquentée. J’en profite un peu pour tester les capacités de la malibu. 60, 70, 80, 90, 100 Mph. Je n’irai pas plus haut, la route étant limitée à 60Mph. J’arrive à un cul de sac qui est une ferme d’alligators proposant des tours en aéroglisseurs. J’ai dû rater quelque chose ! Demi-tour. Ah oui effectivement il fallait tourner à l’intersection un peu plus tôt, au niveau de la seule prison de la région entourée de barbelés.  C’est bon je suis sur la bonne route. Peu de temps, je passe le péage où on doit s’acquitter des 10$ d’entrée et je m’arrête une dizaine de minutes au centre touristique du parc qui est très bien réalisé. Premiers marécages. Pas d’alligators en vue.

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Je reprends la route direction le Royal Palm Visitor Center, mon premier arrêt prévu qui propose deux promenades : une dans les marécages et une dans la forêt. Je commence à emprunter celle des marécages. Beaucoup de monde. Ils me font bien rire. Ils sont tous équipés d’appareils photos avec des objectifs énormes, en mode paparazzi. Certains ont même des carrioles pour transporter leur objectif. Ridicule ! Ils prennent le moindre cm2 en photo. Pire que des chinois. Ils vont revenir avec plein de belles photos et les seuls souvenirs qu’ils auront de cet endroit proviendront de celles-ci. Les chemins sont légèrement surélevés par rapport aux marécages et certains pontons en bois permettent de se promener au-dessus des marécages. Enormément d’oiseaux de différentes sortes en vue. Mais toujours pas d’alligators. Où sont-ils planqués, mes potes ? Tiens en voilà un petit d’un mètre qui se balade tranquillement dans l’eau. J’adore !

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Je continue ma balade en me faufilant parmi les groupes de touristes. J’emprunte le ponton. Me voici au milieu d’une étendue d’eau où le calme règne. C’est fou le nombre d’oiseaux ! Cette sérénité ferait presque oublier la présence de créatures féroces dont on ne voit que les yeux et le nez dépassés de l’eau.

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Je vois un attroupement de touristes qui mitraillent quelque chose. Je vais voir. En face de moi, une marée noire d’alligators. Une vingtaine de ces reptiles, plus ou moins grands, sont paisiblement en train de bronzer au soleil sur la terre. Au milieu d’eux, des oiseaux sont aussi là. Cohabitation bien étrange ! Mais si je me souviens bien, il me semble que les crocodiles et alligators ne se nourrissent qu’un une fois tous les 4-5 jours. Le reste du temps, ils digèrent ce qui peut expliquer cette cohabitation temporaire.

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Je fais ensuite le chemin de randonnée dans la végétation dense et puis c’est reparti en voiture direction la Hell’s Bay Paddling Trail, un dédale de criques rouges et de canaux noyés sous une végétation.

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                                                                                Sur la route

J’avais dans l’idée de visiter ce dernier par kayak mais pas de location de kayak sur la route.

DSC02825                                                                              entrée de Hell's Bay

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DSC02828                                                                                  Le lac

Après la visite rapide d’un lac immense, me voici ainsi à Flamingo, l’extrémité du parc qui donne sur la mer. Je me promène dans cet endroit puis je me pose quelques instants à contempler les archipels au loin avant de retourner à la marina de Flamingo.

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Cette fois, il propose des kayaks individuels à la location. Il est 15h. Ils ferment à 17h. Ca ne me laisse que deux heures. J’en aurais bien fait plus surtout que je comptais rejoindre Hell’s Bay par les canaux mais là je n’aurais pas le temps. Tant pis ! Près de la zone d’embarcation des kayaks, se trouve un crocodile de 3-4 mètres nageant tranquillement. Ca annonce la couleur, surtout que mon kayak est vraiment ras de l’eau mais j’aime bien l’idée, ça rajoute une excitation en plus ! Et oui ici dans ces eaux salées, les alligators ont laissé place aux crocodiles. Je commence à pagayer. Ma technique laisse à désirer même si ma vitesse est plutôt bonne. Au bout d’un quart d’heure, je suis complétement trempé. Je remonte ainsi le canal entourée de mangrove. J’ai beau guetter à droite et à gauche, pas de crocodiles en vue. Au bout d’une heure de rame, je décide de faire une petite pause pour profiter de cet environnement. Pas un seul bruit, je suis seul au milieu de cette végétation dense. Ce silence en devient presque inquiétant !

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Et puis je fais demi-tour pour arriver avant la fermeture. A mi-chemin, je remarque quelque chose d’assez étonnant dans l’eau. Je pensais au début que c’était un rocher mais ça a l’air de bouger. Je me rapproche avec prudence. Cela n’a pas l’air d’être un croco. La chose se rapproche de moi. Elle a une nageoire. Une bouille toute mignonne sort de l’eau. Je viens de comprendre ce que c’est ! C’est un lamantin ! Cet étrange mammifère qu’on pourrait comparer vaguement à un phoque de loin est une espèce du coin, malheureusement en voie de disparition à cause des bateaux qui les heurtent en permanence. J’ai donc assez de chance d’en voir un !

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Je continue ma route ne voulant pas l’effrayer. Un peu plus moins, sur le rivage, j’aperçois un crocodile. Je m’approche étant vraiment attiré par ces bêtes.  Il sort alors de son sommeil et me regarde de travers avec son œil vicieux. Je continue à me rapprocher avec le kayak en n’essayant de ne pas m’échouer dans la mangrove. Le croco n’a pas l’air d’apprécier ma visite. Il commence à s’exciter et prendre la direction de l’eau. Oh marche arrière toute ! Bon au final il n’ira pas dans l’eau. Tiens en voilà un autre qui lui est dans l’eau. Je réitère l’opération en me rapprochant. J’essaye décidément de me faire peur, surtout que la bête doit faire 4-5m. Je lâche mes rames pour prendre une photo. Le courant me fait rapprocher d’elle. Mais ça n’a pas l’air de la gêner. Elle reste statique. Elle a dû se faire un bon guelleton. Puis je reprends ma route.

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16h45. Je suis à l’heure ! Que faire maintenant ? J’avais prévu normalement de faire le coucher de soleil à Flamingo mais il me reste 3 heures à tuer. Je reprends donc la route. Sur la route, je m’arrête au bord de la route. Il semblerait qu’il y ait un chemin de randonnée. Je regarde le panneau. Le chemin fait 10km. Parfait ! Le chemin n’a pas l’air d’être très fréquenté. J’arrive sur une plaine. Le chemin balisé se réduit de plus en plus.  De hautes herbes ! A un mètre devant moi, je vois quelque chose sortir en vitesse. Oula un serpent de type crotale, petit mais très venimeux ! Tayo tayo ! Autant les crocos, j’aime bien autant les serpents je déteste. Allez un peu de courage. Je me rapproche en tapant fort le sol. Le serpent finit par retourner dans les hautes herbes. Je peux continuer ma route mais je suis sur le qui-vive ! Le chemin balisé disparait. Plus que des hautes herbes. Je suis en bermuda. Pas la peine de continuer surtout si c’est infecté de serpents. Demi-tour.

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Je reprends la route vers Pa-Hay-Okee-Overload. Une fois là-bas, j'aperçois sur un ponton des plaines herbeuses à l'infini. Le soleil commence à descendre.

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Il est 18h30. Bon je décide finalement de retourner vers Royal Palm center. Ca me permettra de me rapprocher de Miami. Une heure plus tard, me voici arrivé. Les touristes sont partis. Les marécages sont redevenus calmes. Les couleurs sont magnifiques. Je refais ainsi sur le chemin de randonnée sur les marais tout en contemplant les alligators se déplaçant dans l’eau. 20H30. Il est temps de rentrer sur Miami surtout que j’ai dit à Elli que je serai revenu vers les 22h.

 

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Une heure et demie, plus tard me voici de retour à Miami Beach. Je laisse la voiture au parking du supermarché quitte à payer une fortune de peur qu’elle finisse à la fourrière. Puis je rentre à l’appart. J’ouvre mon ordi. Pas de nouvelles de Paula et Fabiola, elles sont surement restées à l’anniversaire de Teddy comme je l’avais prévu. Je ne les reverrai donc pas avant qu’elles partent. Sniff !!! Après avoir mangé et douché, on frappe à ma porte. Je retrouve une lueur d’espoir. Mais non ce n’est qu’Elli au pas de la porte. Elle vient ce soir au Liv avec Gabriella et Abi. Je retrouve les trois filles toutes en beauté une heure plus tard. On prend un taxi. Sur le chemin, on fait une escale à Five guys, un fast food, car elles ont les crocs. Et c’est reparti. Direction le Liv situé au nord de South Beach, dans l’hôtel de luxe Fontainebleau. Le Liv est d’après ce que j’ai entendu le meilleur club des USA. Je me devais donc d’y aller faire un tour et pour ça j’attendais la fin de la WMC car pendant les prix d’entrée oscillaient entre 150 et 250$ en prévente. Ce soir c’est le duo français Arno Cost & Norman Doray qui mixe. 40$ la prévente c’est plus raisonnable. Nous voici arrivés devant l’imposant hôtel Fontainebleau. Beaucoup de monde devant. L’entrée se fait dans le hall de l’hôtel. Et quel bordel je dois avouer ! Le hall est immense et plein de monde attendent à différentes queues. Difficile de s’y retrouver car il y a deux clubs dans l’hôtel. Les filles rentrent sans difficulté mais moi avec ma prévente je dois rentrer ailleurs. Je finis par trouver. 00h30. Le club est déjà plein. Bon je dois avouer que les photos rendaient le lieu beaucoup plus joli et grand. Je ne suis pas trop sous le charme surtout après avoir fait le Mansion, le Bamboo et le Story. Population essentiellement américaine. Le sound-system est correct. On s’installe sur la piste près des tables. Pas folles les guêpes ! Le résident joue de la house commerciale. L’ambiance est au plus bas. Les gens ne dansent pas trop. Mais que font-ils là à part se montrer ? Bref c’est du m’as-tu vu.  A 1h30, nos deux frenchies arrivent. Même si je ne n’aime trop la musique qu’ils jouent, très mainstream, j’adhère à leur mix qui est vraiment énergétique et qui fait réagir cette clientèle molle. Les filles ont disparu à droite et à gauche. A 3h, fatigué, je pars.  Cette soirée me laissera sur ma faim. Je prends deco et je rentre en 20 minutes. Demain départ en solo pour les Keys pour le weekend.

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16 avril 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : du repos après la folie

Lundi 25/03

Aujourd’hui, pas de pool party, pas de soirée, pas d’Ultra. D’un coup, tout devient calme, trop calme. L’excitation est redescendue. Le clubbing est véritablement ma drogue et je suis en pleine descente. Le moral est au plus bas. De plus, Rodolphe et Loris sont partis Samedi. Heureusement, je peux compter sur l’amitié de Paula et Fabiola. Elles me proposent d’aller au cinéma. Je ne comprends pas trop ce qu’on doit aller voir mais je leur fais confiance. Après la plage en solo, je les retrouve chez elles vers 18h pour prendre la direction de Lincold Road où se trouve le cinéma. On arrive enfin à trouver le cinéma. Je comprends enfin ce qu’on va voir : « the Croops », le dessin-animé. Au moins je comprendrai l’histoire ! Le film est à 19h30 ce qui nous laisse le temps de lécher les vitrines des commerces de Lincold Road.

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 Je perds les filles dans les allées des fringues. J’en profite pour aller voir les chaussures ayant ruiné mes petites baskets en trois semaines. Bon il est déjà l’heure de rejoindre le cinéma. On prend les places. 14$ avec les lunettes 3D. On s’installe. Une vingtaine de personnes dans la salle, que des enfants vers les 8-10 ans avec leurs parents. Oulah mais que va-t-on voir ? Au final, The Croops est un dessin animé fort sympathique. Et puis ça me va très bien. Les langages sont simples ce qui me permet de comprendre tout ce qu’ils disent. Une fois le film fini, nous reprenons la direction de l’appartement. Pendant le retour, j’hésite à leur demander si on mange ensemble de peur d’être un peu pot de colle. En effet, je n’ai aucune envie de manger seul dans ma cuisine. Une fois arrivés, Paula me demande une faveur : ne pouvant prendre une douche dans leur colocation ce soir à cause d’une fuite qui a provoqué un dégât des eaux à l’étage en dessous, elle me demande comme si c’était l’ultime faveur à lui accorder si elle pouvait emprunter la mienne. Je n’y vois pas d’inconvénient. Pendant que mes pensées s’égarent, j’en profite du coup pour leur demander si on mange ensemble. Elles n’y voient elles-aussi aucun inconvénient. Je rapatrie des saucisses et une poêle dans leur cuisine pendant que Paula prend sa douche. 15 minutes plus tard, le dîner est prêt. Je dois avouer que je suis abasourdi par l’appétit féroce de Paula. Cette soirée m’a remonté le moral. Paula et Fabiola sont vraiment adorables. D’autres de l’école sortent mais je crois que je me contenterai de mon lit ce soir.

482790_327073064081425_1856515204_n                                                    Moi, Paula et Fabiola, mes brésiliennes préférées

 

Mardi 26/03

Cette journée est un autre coup dur. J’apprends que Fabiola et Paula partent en fin de semaine. Moi qui croyais qu’elles partaient bien plus tard. Pendant les cours, il y a un véritable débat sur le meilleur burger à Miami. Selon notre prof, Teddy, il semblerait que ce soit Shake Shack. Avec Fabiola, on décide d’aller manger là-bas ce soir. Entre temps, Jennifer nous propose un cinéma. Paula et fabiola doivent faire du shopping (c’est fou le nombre de choses qu’elles ont acheté pour elles, leur famille et leurs amis : ordinateur, téléphone portable, consoles de jeux, chaussures, fringues…je me demande comment elles vont tout ramener. Comptent-elles affrêter un A380 pour revenir à Sao Paolo?). On se donne ainsi rendez-vous au Shake Shack situé à Lincold Road près du cinéma à 18h. J’en profite pour aller à la plage et recommencer un peu la natation vu que la mer est relativement calme. Vers les 18h, me voici au Shake Shack. Les deux brésiliennes sont là avec Laura, une suisse, Lovisa, une suèdoise et Jennifer, une suisse de Montreux (qui parle donc français). Depuis que je suis là, ce sera mon premier burger. Et il sera très bon ! C’est autre chose que les mcdo et quick. Les burgers sont faits à la demande. Les steaks sont ainsi juteux ! Bref un régal ! Une fois notre burger englouti, direction le cinéma. Cette fois-ci, nous allons voir Oz. Paula et Fabiola nous quittent. La fin de séjour est vraiment dure pour elles financièrement et elles doivent attendre demain un virement. Concernant Oz, je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre. J’imagine que cela va être un film légèrement fantastique. Laura me dit que c’est un peu dans le style de Tim Burton. Aieu ! Je ne vais pas être déçu. Le début est en noir et blanc. Pourquoi pas ? 15 minutes plus tard, l’image s’élargit et les couleurs apparaissent, une fois que le magicien d’Oz est arrivé dans un monde parallèle. Et c’est parti pour du grand délire. Je me demande si les réalisateurs étaient sous ecsta quand ils ont réalisé le film. J’adhère moins que les Croops. Trop fantastique pour moi et je dois avouer que là les langages sont plus poussés pour moi. Mais bon ce fut une soirée bien sympathique quand même. Jennifer me propose de sortir mais l’heure de crawl dans la mer m’a tué. Ce sera pour demain.

Mercredi 27/03

Ce début de semaine est vraiment top niveau temps. Les températures se sont rafraîchies surtout le soir où cela devient limite sans veste mais le soleil est au moins au rendez-vous. Dommage que nous n’avons pas eu ce temps la semaine dernière. Du coup, tout le monde se donne rendez-vous à la plage. Allez, à l’eau pour moi. Petite heure de natation. Un peu plus de courant. J’ai l’impression d’être dans une machine à laver. Ce n’est pas très agréable pour nager.

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Vers les 17h, je quitte la plage car à 18h, il y a le match de football entre les élèves de l’école à Flamingo Park. Me voici pour une fois à l’heure. Mais je suis bien le seul à part une des professeurs de l’école. Dix minutes plus tard, il y a suffisamment de monde pour faire un petit match dans une bonne ambiance, à savoir Ludovic, un nouvel arrivant de Genève là pour la semaine, Jonas, Rosanna, une brésilienne de 32 ans, Kouki, le japonais qui était arrivé la même semaine que moi et un quadragénaire dont je ne connais pas le prénom. Je suis déçu, Paula et Fabiola ne sont pas là…Faut croire que je suis devenu accro à ces deux filles. Ouf, Paula arrive en cour de jeu. Je revis ! A 19h, nous sommes obligés d’arrêter de jouer. Nous devons laisser le terrain. Ludovic et les autres envisagent d’aller au Mango ce soir. Ca tombe bien, je comptais sortir ce soir. Sur le chemin, je sors tous les arguments possibles à Paula pour qu’elles viennent ce soir. Paula n’a pas reçu son virement et ne veut pas sortir. Mais queneni ! J’en avais décidé autrement. Surtout qu’au fond de moi, je savais que c’était probablement la dernière soirée qu’on passait ensemble, Vendredi partant pour Key West et demain soir ayant prévu d’aller au Liv pour Arno Cost & Norman Doray alors qu’il y a un apéro de prévu pour l’anniversaire de mon prof Teddy. Alors je lui propose de les inviter prendre un verre au Mango. Elle a l’air encore d’hésiter. Elle n’est décidément pas facile en affaire ! Deux heures plus tard, la raison lui a enfin fait prendre la bonne décision ! Donc direction sur la Mango ! Sur la route, séance de photos obligatoire ! Fabiola est une hystérique de l’appareil photo ! On rejoint ainsi les autres qui sont au Mango. L’entrée est ce soir payante. 5$. C’est correct. L’ambiance et les shows sont les mêmes que la première fois. On commande des cocktails. Je dois me battre avec Fabiola pour payer leur verre mais j’arriverai à m’imposer. Ce qui est promis est dû ! Paula et Fabiola disparaissent. J’en profite pour améliorer mes pas de danse avec Avi sur de la salsa. Le dj passe ensuite sur du zouk-reggaeton. Ça part alors en danse muy caliente très collée serrée avec Rosanna. J’espérais par le biais de cette danse rendre « jalouse » ou du moins faire réagir quelqu’un dans l’assemblée, Paula et Fabiola étant revenues. Ça a l’air de marcher ! Mais de toute façon, il est trop tard. Comme d’habitude, je me réveille au dernier moment. Stupide timidité ! Il n’est pas nécessaire que je me fasse plus du mal. De toute façon, il est 1h, demain une longue journée m’attend avec la visite des Everglades. J’embrasse tout le monde. Puis j’embrasse Paula, à contrecœur, suivi de Fabiola, sachant que c’était probablement la dernière fois que je les voyais… Un sentiment de tristesse m’envahit petit à petit sur le chemin. Elles vont bien me manquer, surtout une en particulier. J’ai toujours ce don à m’attacher à des personnes qui habitent à l’autre bout de la planète… Foutu caractère !

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12 avril 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Ultra Music Festival

Vendredi 22/03

Ca y est. Nous y sommes : c’est enfin le début de l’Ultra cette après-midi. L’Ultra Music Festival a longtemps été le plus grand festival de musique électronique au monde avant d’être dépassé il y a quelques années par Tomorrowland situé en Belgique.  Fêtant ces quinze ans cette année, ce festival se déroule en deux weekends de trois jours, le premier s’étant déroulé la semaine dernière, dans le parc de Bayside à Miami Downtown. En ayant vu le line-up il y a quelques mois, je n’ai pu résister très longtemps malgré le prix : 400$ pour les trois jours ce qui n’est pas forcément excessif quand on pense que l’entrée de certains clubs s’élève cette semaine aux alentours des 250$. C'est simple : au niveau des djs mainstream commerciaux, vous prenez les 3/4 du classement dj mag des 100 meilleurs djs : Swendish House Mafia, Tiesto, Avicii, David Guetta, Sander Van Doorn, Paul Van Dyk, Afrojack, Fatboy Slim, Hot Chip, Faithless, Major Lazer, Bloody Beetroots, Boys Noize, Eric Prydz, Deadmau5, Martin Solveig,...La liste est encore très longue. Au niveau des djs plus pointus, le festival n'est pas non plus en reste : Carl Cox, Luciano, Carl Craig, Richie Hawtin, Magda, Adam Beyer, Loco Dice (qui a malheureusement été annulé,sniff !), Seth Troxler, Nina Kraviz, Art Department, Joris Voorn, Lee Foss pour ceux qui me viennent en tête. Bref c'est du lourd.

Après les cours, l’école me donne un nouveau jeu de clés. Le festival ouvre ses portes à 17h. On décide avec Matthias de se retrouver à l’école à 18h pour y aller ensemble. Ce qui me laisse 5 heures devant moi. Cool. Le ciel étant couvert, je rentre enfin à l’appartement pour prendre une bonne douche et faire une sieste bien méritée de 3h. Le réveil est difficile. Je me prépare un bon repas et c’est parti. Pas de signe de Matthias. Je l’attends 15 minutes et puis je finirai par prendre le bus seul. A 19h, me voici enfin dans la file pour retirer mes places. 20 minutes après, je suis enfin dans la queue pour entrer. Enormément de monde. Les gens sont surexcités. Les filles sont en petite tenue. Certains et certaines sont complétement déchirés ou défoncés et ont besoin de leurs amis pour tenir debout : pas sûr qu’ils vont profiter. Le contrôle est très vite réalisé : seuls les sacs sont fouillés. Pas de fouille au corps. J’aurais pu prendre une arme blanche ou de l’alcool sans problème.

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Bon me voilà dans l’enceinte. Et que dire ? Ca grouille de monde. Je ne peux pas dire que je suis encore remis de la soirée d’hier alors je me sens assez mal à l’aise, comme oppressé. Je vais voir les différents stages qui m’intéressent pour commencer : on a le main stage avec la scène principale rassemblant les grands djs commerciaux et le plus de monde, la mega struture (avec le dancefloor complètement couvert), l’Ultra Worldwide, avec sa structure en arc de ciel, le Live Stage, qui profite d’une arène existante, l’UMF Radio, une petite structure, et le Bayfront Stage, une petite structure un peu à l’écart où passe les djs un peu plus « underground » du festival. Et partout des stands de nourriture et de boissons.

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 Main Stage                                                                   UMF Worldwide

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 Megastructure                                                            Live Stage

 

Les prix sont abordables : 5$ le red bull, 5$ la demi, 5$ le hot dog, 7$ la pinte, 7$ le cheeseburger et 10$ le cocktail. Le ravitaillement est effectué par des voitures de golf. La logistique est impressionnante. Malgré le monde, il y a assez d’espace pour se poser. N’arrivant pas à me mettre dans l’ambiance, je passe d’un stage à un autre à la recherche de la musique qui me sortira de mon état soporifique : au Main Stage, Eric Prydz est en train de finir son set; à la Mega Structure , Carl Cox a commencé son set de deux heures.

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Je me pose en attendant Luciano qui doit commencer son mix à 22h30 dans la Mega Structure. Bon vous me direz, je fais une véritable fixation sur ce dj et je dois avouer que c’est vrai. A 22h, je me dirige vers la Mega Structure pleine à craquer. Une demi-heure plus tard, avec l’arrivée de Luciano, une majorité d’américains qui ne doivent pas connaître quittent le stage au profit d’européens et sud-américains. Là je retrouve un Luciano différent d’hier, celui des festivals et autres grosses soirées. Il fera un set plus agressif, plus minimal et tech-house et pour le coup moins mélodique. Pour monter la tension, il use à de nombreuses reprises de longues boucles tout en coupant les basses. L’effet est immédiat. Le manque se fait ressentir dans la salle. Et puis à chaque fois, c’est l’explosion au retour du vrombissement des caissons ! Mais il n’oublie pas de passer des morceaux plus baléariques comme l’anthem « Strings Of Life », les notes de son « Rise Of Angels »… Personnellement, je retrouverai une énergie inespérée et je décollerai sur une autre planète lorsqu’il jouera « The Rebirth » d’Oniris and Pat Brooks.  Ce morceau est tout simplement magique, hypnotique, mélancolique avec son break de piano ou ses envolés de violon. Pendant ce temps, les nombreux écrans led mobiles en nid d’abeille diffusent des images psychédéliques tribales très colorés à l’image des pochettes des sorties du label Cadenza. L’effet est garanti. Pas besoin de Molly ou d’autres substances semblables. Je plane complètement ! Malheureusement à minuit, le son est coupé. Snif ! J’en voulais encore. Il s’agit maintenant de rentrer sur Miami Beach. Et cela ne va pas être une mince affaire. Heureusement il y a une sortie tout près de la Mega structure. Je me dirige ainsi rapidement vers la gare de bus située à une bonne quinzaine de minutes à pied. Peu de monde à la gare de bus. Chouette je vais rentrer rapidement ! Mais non mais non ! Pendant 1 heure et demie, les bus en direction de Miami Beach seront complètement pleins et ne s’arrêteront même pas à la gare. Il doit avoir un arrêt plus proche de l’Ultra. A 2h, enfin un bus vide arrive à la gare. On peut tous embarquer. Je suis à côté de suédois. Je ne sais pas ce qu’ils ont pris comme pilule mais en tout cas, ça a de l’effet. Ils se mettent à danser comme des fous à l’avant du bus sans musique priant le conducteur de mettre la radio. Trop marrant ! A 2H30, une fois chez moi, je me fais des pâtes rapidement puis je me pose 2 minutes sur le lit. Erreur fatale : je me réveillerai bien plus tard, habillé, la lumière allumée,…

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Samedi 23/03

A 11h, je suis réveillé par la lumière qui éclaire de mille feux tout l’appartement. Cette nuit m’a requinqué et m’a redonné l’énergie nécessaire pour affronter cette nouvelle journée. Le festival ouvre ses portes aujourd’hui à 12h mais en voyant le programme je décide de partir vers les 14h. Vers les 12h30, après un repas bien garni, je fais faire un tour à la plage. Je passe notamment devant le Nikki Beach qui organise pendant ce weekend un mini-festival aussi. Bon cela n’a pas l’air fou ! Je me poste près de l’école à l’arrêt de bus. J’attendrais pendant 45 minutes en vain. Pas de bus aujourd’hui ? Pourtant, dans l’autre sens, il y a celui  que je cherche. Bizarre ? Je capitule. Je vois un jeune américain qui recherche également un moyen de rejoindre l’Ultra. On décide alors de prendre un taxi à deux. On s’en sortira pour 15$ chacun : une belle arnaque mais bon on n’a pas le choix. A 15h, me voici enfin dans la place.

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Le Bayfront Stage accueille aujourd’hui le Space d’Ibiza et on retrouve ainsi pas mal de djs qui jouent régulièrement au Space. Je vais ainsi là-bas m’allonger au soleil tout en profitant du mix de Tini. Mais pas le temps de traîner. Peu avant 16h, je prends la direction du Live Stage où le duo anglais Disclosure, qui a le vent en poulpe en ce moment, fait son live. Beaucoup d’anglais dans l’assemblée, forcément. Ils joueront leurs morceaux pendant 45 minutes mais le live est loin d’être exceptionnel. Des blancs entre chaque morceau. Bref pas très entraînant.

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Je retourne ensuite au Bayfront stage pour voir le back-2-back entre Joris voorn et Nic Fanciulli. Le set de Joris est beaucoup plus brut qu’au Bamboo. Ca manque un peu d’ambiance à mon goût. Alors que le festival recense au minimum 50 000 personnes par jour, on n’est qu’une centaine, principalement des européens, à ce stage, preuve que la house, la deep et la tech-house n’ont pas de succès aux Etats-Unis.

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Les 18 heures passés, je prends la direction de la Megastructure pour aller voir Richie Hawtin. Son set est résolument techno. Je ne suis pas 100% fan. Trop brut pour moi. Je ne resterai qu’une petite demi-heure à danser. Direction ensuite le Main stage pour voir ce que donne Fatboy Slim en live. La légende anglaise, qui a participé à l’ouverture des JO de Londres l’année dernière, joue un set bien rentre-dedans commercial. Les gens ont l’air d’apprécier. Je n’arrive pas à me motiver pour danser. Alors retour au Bayfront stage où Scuba joue une bonne house. Ca me convient beaucoup mieux.

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Vers les 21h, TIga prend le relais. Je l’ai vu il y a une semaine au Electric Pickle alors je ne m’attarde pas. Je prends ainsi la direction du Main Stage en me ravitaillant pour voir notre David national. Ca fait bien longtemps que je ne l’ai pas vu en mix et je suis assez curieux de voir ce que ça donne maintenant. Il passe après Calvin Harris. Entre les deux passages, gros blanc qui fait fuir un peu les gens. 15 minutes après, le bal peut commencer. David Guetta ne peut s’empêcher de prendre le micro. Il annonce qu’il va jouer en exclusivité mondiale son prochain tube. Dès les premières notes, je reconnais un morceau dance connu d’il y a une dizaine d’années. Encore une reprise ! Il ne s’est pas foulé (enfin il ne fallait pas s’attendre à plus de sa part). Dès la fin du break, le ciel s’éclaire de feux d’artifices et la foule saute de partout. Bon pour ma part, je m’éloigne un peu observé tout ça un peu à l’écart.  Son mix est vraiment commercial : il ira jusqu’à jouer un remix de la musique d’Harlem Shake. Il est descendu bien bas. Il donne au public de la bonne soupe mais bon puisqu’ils ne veulent que ça, pourquoi se gêner !

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Il est temps pour moi de prendre la direction de la Megastructure pour assister à la fin du set de Carl Cox. Sur la route, je passe par le Live Stage qui est bondé avec le live de Faithless.

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Carl Cox laisse ensuite la place à Papa Sven Vath, la légende allemande techno. Le vieux a bien vieilli : il est rasé, porte des lunettes, fait pâle figure. Il joue encore avec des vinyles. Son set est techno mais efficace. Je terminerai ma journée ici. Vers les 23h, je décide de partir, une heure avant la fin, pour éviter la même galère qu’hier au niveau des bus. Cette stratégie s’avéra payante. Pour rejoindre la gare de bus, je décide de prendre le Metronome, le métro gratuit aérien qui parcourt Miami Downtown. Lorsque la rame arrive près de la gare, je vois au loin un bus qui doit normalement aller vers Miami Beach. Je me prépare psychologiquement à faire un sprinte. Les portes s’ouvrent. Je trace. Je dévale les escaliers à  forte allure. C’est à ce moment que je vais rater une marche. Décollage immédiat ! Superman ! Tout va très vite mais j’ai le réflexe d’attraper la rambarde pendant le vol. Ca m’évitera, je pense, une chute douloureuse. Pas le temps de reprendre ces esprits. Je reprends de la vitesse, trop d’ailleurs. Je commence à refaire la même erreur et à perdre le contrôle. Je suis obligé de sauter le dernier lot de marches. Kawasaki !  AIeu je me rate à la réception et mon pied gauche en prend un coup. Décidément ça faisait une semaine que je m’étais débarrassé de ce mal de jambe. Pas de chances ! Mais j’arrive à prendre mon bus. Victoire ! Bon le bus ne partira que 5 minutes plus tard alors c’est une victoire à demi-teinte. Pendant le trajet, c’est décidé : demain je n’irai pas à l’Ultra. Je revendrai ma place. Ce festival ne correspond pas à mes goûts musicaux. Trop de musique commerciale. Pas assez de place pour la vrai house. Et puis avec le dernier show de la Swendish House Mafia, il a moyen que j’en tire un bon prix. Je suis venu, j’ai vu, je n’ai pas vraiment adoré ! Peut-être aussi le fait de la fatigue et d’avoir enchaîné une semaine de pool party et soirées. Mais je ne regrette en rien. Ce festival reste impressionant ! Reste à faire Tomorrowland maintenant !

Ce soir, plusieurs choix s’offrent à moi : Luciano au Story mais à 200$ l’entrée, ça me rebute ; Black Coffee, un très bon dj sud-africain soulful ou la soirée du label Guesthouse avec Dj Sneak, Dj Mes, Sonny Fodera dans un bar lounge. En ouvrant mon ordi, je vois que Matthias me propose de les rejoindre à un resto sur Lincoln Road. Petite douche et c’est parti. Trois semaines après mon arrivée, je découvre enfin Lincold Road. Il était temps ! Cette avenue, piétonne, est l’avenue commerçante de Miami et possède de nombreux bars et restaurants. Je rejoins ainsi Matthias, Tania, Rosanna, une brésilienne et un ami dj à Tania qui sont en train de finir de manger. Très vite, se pose la question de ce qu’on fait ce soir. Tania et son pote vont au SL avec Rosanna, un petit club assez vip. Bien que My, la magnifique brune suédoise, aille avec eux, je ne suis pas chaud et ça tombe bien, Matthias non plus. On se motive mutuellement pour aller au Story voir Luciano. Je compte vendre mon billet de l’ultra demain entre 200 et 250$. Ca remboursera l’entrée de ce soir. On passe chez moi faire un rapide before. A 1h30, on est enfin devant le Story. Pas mal de monde. Mais plus personne ne rentre sans réservation de table. Le club est plein. Seul chance de rentrer : il faut graisser la patte d’un des videurs, en plus du prix d’entrée. Pas la peine pour y rester à peine 3 heures. On prend ainsi un taxi direction le bar Love Hate pour la soirée Guesthouse. Le son est bon, le bar plutôt sympa mais personne ne danse. On ne prendra qu’un verre avant de rentrer chez moi. Certaines choses qui se passent à Miami doivent rester à Miami. La suite ne vous concerne plus mais va complètement changer mon état d’esprit pour la suite.

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Dimanche 24/03

J’ouvre un œil. 12h ! Non j’ai loupé mon réveil. Une douche pour reprendre ces esprits et je monte Deco de suite direction Miami Downtown. En effet, plus j’attends, plus mes chances de vendre ma place à bon prix diminuent. Je roule ainsi à vive allure. Ave les précédentes escapades, je connais maintenant le chemin. A peine arrivé sur Downtown, je vois une femme avec un panneau « Buy UMF tickets ». Je vais la voir. Prix d’entrée que je lui propose : 200$. Elle m’en propose 100$. Je ne suis pas d’accord. Je commence à partir pour aller à l’entrée de l’Ultra plus loin. Je suis sûr que je trouverai une personne qui me la prendra pour ce prix. Elle me propose 150$. Marché conclu. Après tout, avec la soirée d’hier, j’ai juste envie de vendre rapidement ma place, quitte à la brader un peu. Et puis le pass 3 jours m’a coûté 400$ alors 150$ pour un jour me paraît être un prix équitable sans tirer vraiment profit. Elle le revendra certainement plus cher. Je peux donc retourner vers Miami Beach. Je m’arrête au supermarché. Je veux m’assurer que le billet de 100$ qu’elle m’a donné est bien un vrai. Ouf ! J’ai eu un moment de doute sur la route. J’en profite pour acheter une maxi salade de fruits toute faite. Ça sera parfait pour se refaire sur la plage. Je dépose mes affaires et direction la plage. Sur la route, je vois Paula et Fabiola, en face, qui ont l’air de prendre la direction de la plage aussi. Je les laisse prendre de l’avance. En effet, après les événements d’hier, je préfère les éviter. Mince elles font demi-tour. On finira à la plage ensemble et ce n’est pas plus mal au final. Après un bon bain de soleil et de mer, je les quitte. J’avais proposé à Matthias et à Tania de venir manger ce soir pour clarifier certaines choses. Je propose ainsi aux deux filles de se joindre à nous. Direction le publics faire le ravitaillement pour ce soir. J’avais décidé de faire une ratatouille maison avec des escalopes de poulet. Je crois que ça va être la ratatouille la plus chère de ma vie. Lors des courses, je ne fais pas vraiment attention aux prix, surtout que la pesée des fruits et légumes se fait en livre. La note est salée.  Les légumes sont vraiment hors de prix en fin de compte. Je n’ai pas intérêt à la rater vu que ce sera ma première ratatouille (en même temps, cela paraît assez difficile de rater une ratatouille). Bon c’est parti pour la préparation. Je suis à la bourre pour changer. Mais Matthias et Tania ne viennent pas, ça me laisse un peu plus de temps. La cuisine se transforme en véritable champ de bataille. Mon organisation laisse un peu à désirer. Il y en a partout. Du jus de tomate sur la table, par terre etc. Trente minutes plus tard, une fois tous les légumes coupés et les oignons revenus, je rajoute le tout dans la petite marmite. Pas la place de tout mettre ça déborde. Je suis décidément le roi en cuisine.

Il est 21h. Je n’ai qu’une heure de retard. C’est raisonnable. J’appelle Paula et Fabiola qui arrivent avec la viande. Mais avant apéro ! J’ai pensé à leur acheter leur alcool préféré (si on peut appeler ça de l’alcool) à savoir de la Smirnoff Ice. Allez la ratatouille est cuite ! A table ! Je goûte en premier : on ne sait jamais, je ne veux pas les empoisonner. Bon ca va. Elle est correcte. Elle manque un peu d’aromates. Je ferai mieux la prochaine fois. On dévore ce repas. Se pose très vite la question de ce qu’on fait ce soir. Elles ont l’air de vouloir sortir. Moi je dois avouer que ce soir je n’ai pas la foi ni l’envie. J’ai une prévente pour l’une des meilleures soirée house deep de la WMC. Ca se passe à Miami Downtown avec un line-up de taré : Solomun, Maceo Plex, Dixon (seule date à Miami et c'est mon autre dj chouchou avec luciano), Tale Of Us, Dusky, Huxley, Soul Clap, Blond:ish, Bean Pearce, Tiger & Woods Live. Du très lourd ! Seul problème : les filles arrivent à la fin de leur séjour et commencent à ne plus avoir de l’argent. Les dernières préventes étaient vendus 80$ ce qui veut dire qu’à la porte, il ne faut pas s’attendre à moins. Je ne peux me permettre de leur offrir l'entrée à ce tarif même si l'envie ne manque pas. Je réfléchis à un autre plan : ce n'est pas simple. C’est le dernier soir de la WMC. Autant dire que tous les clubs de Miami Beach affichent des prix d’entrée supérieurs à 100$, à moins d'être sur liste ou de connaître le promoteur ce qui n'est pas mon cas. On prend ainsi la direction d’Ocean Drive sans but précis. Sur Ocean Drive, elles se font stopper par un promoteur qui nous propose d’aller à une pool-party sur le rooftop d’un hôtel juste ici gratuitement. Il nous en fallait pas plus. C’est parti. On se retrouve sur le toit d’un hôtel d’Ocean Drive avec une petite piscine. Peu de monde. Pas d’ambiance. Mais c’est sympathique. Un latino offre directement un verre à Paula. Décidément elle a du succès (ok je suis un peu jaloux!). Seulement le verre est trop dosé pour elle. Fabiola et moi ne voulant pas boire, pour ne pas offenser le type, elle va déverser petit à petit discrètement le verre par-dessus la terrasse. J’ai beau la cacher, on se fera repéré par le type en question qui ne comprend pas trop. Au fond de moi, je suis mort de rire de cette situation cocasse. On ne restera qu’une petite heure et puis tout le monde ayant l’air crevé, on décide finalement de rentrer dormir. Le type est trop déçu qu'on parte si tôt et essaye de m'amadouer pour rester. "Ne t'inquiètes pas, on revient dans une heure" !

Ce mensonge marquera la fin de la WMC pour moi. Pas la fin que j'aurais pu espérer. Mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, surtout avec ce samedi soir. Il est temps de se reposer et de reprendre une vie un peu plus normale et saine...Les pool party vont bien me manquer.

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10 avril 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Dernières pool-party et soirées de la WMC avant l'Ultra

Mercredi 20/03

Encore une folle journée en préparation : Nervous Presents Miami Deep au Shelborne Hotel avec une pléiade de bons djs house et deep à savoir : Danny Daze, Huxley, Amine Edge & Dance, Noir, Murk, MK, Cassian, Finnebassen et j’en passe. Et puis des fois que je n’en avais pas assez, le soir se déroule au Nikki Beach avec la Diynamic Party avec tous les djs du label : Solomun, Stimming, HOSH, David August, Uner, Kollektiv Turmstrasse,… Après les cours, je regarde le timetable de la pool-party. Huxley doit passer à 14h45 ce qui me laisse une petite heure de repos après les cours. Ça part ainsi en sieste directe qui est bienvenue ! Le shelborne est situé dans le même quartier que le Delano, le Surfcomber… Le soleil est au rendez-vous. Ça change de ces derniers jours ! Je passe acheter un grand red-bull avant d’entrer au Shelborne et c’est parti !

 

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Le Shelborne est sans classe comparé au Delano mais la piscine est grande. Beaucoup de monde déjà autour de la piscine. Huxley joue de la bonne house. Il commence à faire chaud : il est l’heure d’aller dans la piscine faire trempette ! Un peu plus tard, je vois au loin Rodolphe qui est accompagné de The Mekanism et d’Amine Edge & Dance. On discute un peu et puis on revient vite danser. Aux platines, se succèdent Huxley puis Cassian puis Oliver puis Maxxi Soundsystem. Pendant ce temps, le ciel se couvre dangereusement.

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Vers les 18h, alors que Noir impose son style groovy, une pluie diluvienne s’abat sur la pool party qui se vide rapidement. Décidément, le temps n’est pas avec nous. Les quelques abris sont pris d’assaut. Tant pis, j’enlève mon t-shirt et je reste danser sous cette pluie avec d’autres irréductibles. Jusqu’à 19h, on a le droit à un véritable déluge !  C’est au tour de Danny Daze, le compère de Maceo Plex de prendre les platines mais il semble avoir un problème technique : seuls les retours fonctionnent. Le sound-system ne marche plus. Faute à la pluie ? Bon ils n’ont pas l’air de résoudre le problème. Il est temps pour moi de profiter cette accalmie pour rentrer à l’appartement. Je renfile mon t-shirt humide et je rentre  rapidement, le ciel étant au loin bien noir, un peu déçu de ne pas voir MK et Murk.

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On a rendez-vous vers les 23h avec Rodolphe, Loris et les deux brésiliennes pour un before avant d’aller au Nikki ce qui me laisse le temps de prendre une bonne douche chaude, de me restaurer et de rédiger mes aventures. A 23h, les garçons ont l’air à la bourre : on décide de se donner directement rendez-vous à l’intérieur et on commence ainsi le before avec les filles. Elles ont l’air fatigué mais après un verre, elles retrouvent la folie qui est en elles ! Bon direction le Nikki. Elles sont en talons hauts, on opte ainsi pour le taxi. Ah tous les taxis sont pris d’assaut et semblent se diriger vers le sud donc soit vers le Nikki ou soit vers le Story. Il va falloir s’attendre à y trouver du monde. On arrive à mi-chemin à enfin trouver un taxi. Nous voici dans la file d’attente. Un monde raisonnable sûrement dû au fait qu’il soit encore de bonne heure. Fabiola commence à être surexcitée, la faute au cocktail qu’on avait pris pour le voyage. Il lui en faut décidément peu. J’essaye un peu de la calmer à mesure qu’on se rapproche du physio mais c’est peine perdue surtout quand les deux filles verront une star brésilienne se présenter à l’entrée. Elles se transformeront en deux groupies déchaînées qui veulent absolument une photo. Je ne peux plus rien faire mais on arrive quand même à rentrer. On part alors en mission essayer de retrouver ce beau gosse brésilien afin qu’elles le prennent en photo et qu’on continue notre soirée normalement. Mais c’est un échec. Elles sont déçues. Il a du se réfugier dans le vip inaccessible.

Bon retournons à la soirée. La soirée se passe à l’étage supérieur du Nikki, au Pearl. L’endroit est déjà blindé. Une majorité de mecs. Le son n’est pas fort du tout. On décide alors d’aller au centre de la piste, juste devant le dj histoire de rentrer dans la soirée. C’est Kollektiv Turmstrasse qui s’occupe du son. On arrive ainsi à s’incruster mais on a bien du mal. C’est un peu la guerre ! Une fois devant, le son paraît légèrement plus fort mais j’entends plus la personne à côté parler que le son. Qu’est que c’est encore ce merdier ! Une soirée plutôt « underground » au Nikki, fallait s’en douter ! Paula et fabiola se font draguées deux minutes chrono après être arrivées. Les mecs sont décidément en chiens. Ils arriveront à les embrasser dix minutes après ! Bien joué, je n’ai pas ce talent. Je les laisserai là, un peu marre de ne rien entendre et de me faire bousculer en permanence, pour retrouver un espace plus tranquille. La colère monte, amplifiée par la fatigue. 50$ pour ça !! Une belle arnaque. Le line-up est prestigieux mais les promoteurs ne sont même pas capables de mettre un peu d’argent pour louer un sound-system adéquat. Ils se sont contentés de mettre deux grosses enceintes line-array de part et d’autre du dj qui n’ont pas l’air d’être utilisées au maximum de leur capacité. Le système son du Nikki n’est pas utilisé. Bref déception ! Je me pose en attendant Rodolphe et Loris. A priori dehors c’est l’anarchie à la porte pour entrer. L’organisation est donc vraiment à revoir. Ah les voilà enfin, il est vers les 1h30. Eux aussi sont terriblement déçus ! On hésite à partir mais au final on restera là à observer. A 2h30, la puissance sonore augmente d’un coup et devient suffisante pour savourer l’arrivée de Solomun aux platines. Ils ont dû trouver le bouton du volume. Encore une bande d’amateurs ! Bon je peux enfin me calmer et profiter de la soirée. Le mix de Solomun est parfait pour moi : un mélange de morceaux qui tapent et d’autres plus mélodiques et vocales. A la fin de son set, vers les 4h, je décide de partir étant suffisamment fatigué laissant Rodolphe, Loris, Paula et Fabiola qui resteront jusqu’à la fermeture. Demain c'est décidé je n'irai pas en cours : j'ai besoin de repos avant les prochaines journées qui s'annoncent encore lourdes.

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Jeudi 21/03

Dernière journée avant l’Ultra et dernières pool-party. Et pour terminer un programme lourd : Circo Loco (la soirée  la plus loco du DC10 d’Ibiza qui s’est exportée partout dans le monde)  au Surfcomber pour se mettre en jambe, Cadenza Pool Party au Delano et pour finir Hot Creations (label house très connu avec comme patron Jamie Jones) Party  à Miami Downtown. La grasse matinée m’a remis un peu en jambe. Je cherche les timetables de la journée. Ah ils conseillent d’arriver avant 16h à la Cadenza pour être sûr de rentrer. Et à 17h, Marceo Plex et Ellen Allien doivent faire un back-2-back au Surfcomber. Dur dilemme que je laisse pour plus tard. Avant d’aller au Surfcomber, je passe au supermarché faire le plein de fruits et de red-bull et hop direction Collins Avenue. Je retrouve ainsi le Surfcomber qui est moins rempli que la dernière fois. Il faut dire aussi qu’il est assez tôt. Pas de nuages dans le ciel. Enfin une belle journée !  Les Martinez Brothers, le jeune duo new-yorkais qui s’était fait connaître à l’époque pour être des tueurs soulful derrière les platines, jouent une deep posée. Je m’installe les pieds dans l’eau en attendant que l’ambiance s’échauffe. A 15h, c’est au tour de Dan Ghenacia, le frenchy résident des Circo Loco et patron du label Freak’n’chic, et de Tania Vulcano de commencer un back-2-back. La piste de sable commence à se remplir. Je la rejoins. Ils jouent une bonne house avec des nappes filtrés. Parfait avec ce temps. 16h30.Que faire ? Attendre pour Maceo Plex et Ellen Allien ou aller au Delano ? Bon allez ici ça manque un peu d’ambiance alors je quitte sans regret le Surfcomber pour rejoindre le Delano situé à 2 minutes à peine.

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The Martinez Brothers                                                    Dan Ghenacia & Tania Vulcano

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Peu de monde devant la porte. Je rentre sans trop attendre. Je retrouve ce lieu sympathique avec déjà pas mal de monde. Je suis rassuré : ils ont rajouté les moyens techniques nécessaires pour savourer une telle pool party à savoir des bonnes grosses enceintes un peu partout autour de la piscine. Mes bouchons sont le bienvenu. Ernesto Ferreyra est aux platines et délivre une bonne tech-house. Je retrouve deux luxembourgeoises qui étaient là dimanche. On discute un peu. Elles viennent du Luxembourg, approchent la fin de la trentaine et sont des grandes clubbeuses venues ici spécialement pour la WMC. Cool !

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C’est au tour de Michel Cleis , celui qui m’avait retourné la tête au Bamboo, de prendre le contrôle. Le vieux suisse assure encore une fois ! Il commencera par de la bonne soulful parfaite avec ce soleil puis emmènera petit à petit le public, très réceptif, vers de la tech-house sexy. Tiens à un coin je vois les Torre Bros, deux producteurs français assez actifs, et Toni Guerlin, un dj des soirées menées par Michael Canitrot « So Happy In Paris », qui ont fait leur lettre de noblesse au Queen avant de petit à petit disparaître,  et du premier projet « Back To Fundamentals » mené par Claude Monnet. Michel Cleis finit son set. J’en profite pour aller lui demander une petite photo souvenir. A ce moment, je vois que Joris Voorn est également présent. Je ferai de même avec lui. Je lui demande s’il mixe aujourd’hui ici mais ce n’est pas le cas. Tant pis.

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       Michel Cleis                                                               Joris Voorn

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Alors que Kenny Larkin et Technasia commencent leur back-2-back explosif, plus rentre-dedans, je vais faire un saut dans la piscine. Tiens qui voilà !Elli et Abi. Décidément ! Elles sont bien sur rentrées sur liste. Normal, quand toi tu as payé ta prévente 80$. Le monde est injuste. Et elles semblent avoir trouvé des sponsors masculins friqués pour boire à volonté. Bien joué ahahah ! Vers les 20h30, c’est au tour d’Andrea Oliva qui fera monter bien comme il faut la température avant le back-2-back entre Reboot et Luciano. Vers les 22h, c’est parti pour 4 heures de folie !!! Un ping-pong de haute voltige avec une alternance de tous les styles, parfait pour ne pas s’ennuyer : house, soulful, deep, tech-house tantôt avec des morceaux underground tantôt avec des classiques plus mainstream tels que I Feel Love de Donna Summer, You Don’t Know Me d’Armand Van Helden et j’en passe tantôt avec des morceaux hypnotiques et planants. Je décolle complétement.  Dans la cabine dj, c’est le bordel complet. Beaucoup d’autres djs sont venus faire la fête ici à l’image de Joris Voorn et des filles Nervo qui taquinent Reboot pendant son mix. L’ambiance est vraiment chaude.

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                                                                            Reboot & Luciano

Malheureusement à 2h, le son est coupé. Snif !! Je suis sûr qu’il doit y avoir un after, probablement dans le petit club du Delano.  Mais il faut soit être super friqué soit être sur la liste. Dommage pour moi. Et puis de toute façon la Hot Creations party m’attend où je dois rejoindre Loris et Rodolphe. Une fois sorti, je me dirige vers l’appart pour me changer rapidement. Mais en faisant un rapide check de mes affaires sur le chemin du retour, je m’aperçois que mes clés ne sont pas dans une de mes poches de mon bermuda. Oh non ! Pas ce soir. Je vérifie une seconde fois. Chouette il manquait plus que ça. J’ai dû les perdre soit en prenant mon portefeuille pour payer un verre soit lorsque je me suis déshabillé pour aller à la piscine. Je retourne ainsi au Delano. Par la porte de derrière qui donne sur la plage, j’arrive à intercepter un mec qui nettoie. Pas de clés retrouvés. Bon super ! Que faire ?  Il est 3h du matin. Je n’ai pas de liquides et je ne peux retirer de l’argent.Je n'ai pas mon portable non plus. Pas la peine d’aller à la Hot Creations. Certaines fois, la porte d'entrée de notre immeuble reste ouverte. Si c’est le cas, je pourrai demander l’asine aux brésiliennes ou à Elli. Je retourne ainsi à l’appartement. Bien sur la porte est fermée. Chouette. Les filles habitent à l’étage comme moi. La seule solution serait d’envoyer un objet sur les vitres pour les réveiller mais bon cela ne m’inspire pas : je n’avais qu’à faire attention à mes clés. Reste plus qu’à essayer à dormir par terre sur le gazon malgré le froid. Je me mets ainsi en position fœtale afin de contenir ma chaleur corporelle mais ce n’est pas suffisant ! Cependant avec la fatigue, je dois avouer que j’arriverai à somnoler un peu tout en me réveillant régulièrement. A 6h30, le crépuscule s’est installé. J’ai faim, j’ai soif, j’ai froid, je suis crevé. Bref tout va bien. Je décide de retourner au Delano à la réception. On ne sait jamais. Mais sur le chemin, il faut absolument que je trouve quelque chose à manger. Tout est fermé. Je passe devant le Burger King. Personne dedans. Dehors quelqu’un nettoie la terrasse. Je demande. C’est ouvert ! Cool ! Je me vois déjà manger un bon whopper. Mais queneni ! Il est 7h. Et pas de whopper à 7h ici. Je n’ai droit qu’aux menus petit déjeuner. Je prends à ce qui ressemble à un hamburger. Et je ne vais pas être déçu. J’ai le droit au truc le plus horrible que j’ai mangé. Prenez un croissant coupé sur la hauteur en deux. Mettez entre les deux parties une espèce de tortilla espagnole, rajoutez-y un steak et une tranche de formage. Ah c’est juste dégueulasse ! Je laisse l’espèce de croissant et la tortilla et je mangerai juste le steak. Je n’en reviens pas. Après ce pitre petit-déjeuner, je fais un détour sur la plage admirer le lever du soleil. L’image est magnifique et semble irréelle. Mais pas le temps de s’attarder trop longtemps si je veux être à l’heure à l’école. Je vais ainsi au Delano. Pas de clés malheureusement. Demi-tour direction l’école. Il est 8h30. Je suis décalqué, sale, transi de froid et de fatigue, mais je suis à l’heure.

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4 avril 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Made To Stereo Pool Party et Cadenza Party au Bamboo

Mardi 19/03

Au programme de cette après-midi : la pool party « Made In Stereo » au Lords Hotel avec Dj Spen, Colette et harvey & Muscle pour ne citer qu’eux. Ca s’annonce très soulful encore. Lorris et Rodolphe vont à une pool party sur un toit pour retrouver des potes à eux qui doivent mixer : Amine Edge & Dance (les djs de la première soirée au Mansion) et The Mekanism, un dj parisien en pleine montée depuis la signature de son excellent morceau « Good For U » sur le label exploited, que je devais héberger. D’autres djs talentueux doivent aussi y mixer. Je vais ainsi certainement les rejoindre en fin de journée. Vers 15h, je me dirige vers les Lords Hotel, un hotel lamdba de Collins Avenue. Aieu, personne à part trois-quatre pékins. Pas vraiment de piscines mais trois grand jacuzzi. Ca change par rapport à hier. Ca ressemble plus à une fête entre potes. Mais bon le son est sympa, bien soulful. C’est parfait pour se relaxer !

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Bon une nouvelle fois, je me mets en maillot de bain et je m’installe dans le jacuzzi bien chaud. Pourquoi s’en priver après tout ! Le ciel est bien couvet encore une fois. Le temps n’est vraiment pas avec moi. Je resterai ainsi une bonne heure dans le jacuzzi à lutter pour ne pas m’endormir. Dur, dur, dur. Des anglais déjà bien éméchés viennent me rejoindre. C’est le moment de sortir. Harley & Muscle commencent à mixer mais ca manque carrément d’ambiance pour moi. Heureusement, on peut sortir et revenir plus tard. Je regarde ainsi le timetable (l’heure de passage des djs) et je décide de revenir vers les 19 heures pour Colette. Maintenant, que faire ? Rejoindre les autres ? J’hésite car ça signifie encore payer l’entrée. L’argent, toujours le même problème. Je me dirige vers le Surfcomber pour voir ce qui s’y passe. L’ambiance n’est pas top. Allons voir alors au Clevelander sur Ocean Drive : ils organisent aussi une pool-party soulful avec en guest principal Kenny Dope, l’un des membres des Master at Work, un duo légendaire house formé par Louie Vega et Kenny Dope. Il est vers les 17 heures. J’arrive devant. On joue de la bonne soulful. Je décide de m’installer sur l’espace vert délimitant Ocean Drive de la plage pour profiter de la musique. Je m’allonge sur le gazon. Le soleil revient. Cool ! Je me sens partir sous l’effet des rayons du soleil et cette fois-ci, je n’y opposerai aucune résistance. Je ferai ainsi une sieste sur la plus célèbre avenue de Miami !

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Je sens une présence autour de moi. Je sors de mes rêveries. Quelqu’un s’est installé à côté de moi. Je regarde l’heure. 18h30. AH ! Je me suis assoupi une bonne heure ! C’est un allemand, qui a l’air plutôt éméché. Ses potes voulaient le prendre en photo avec moi, abasourdi par le fait que je dormais ici. « Non, non, tout va bien, je dormais juste un petit coup pour récupérer ! » Ok Ce n’est peut-être pas le meilleur endroit mais l’herbe est confortable et ce n’est pas interdit, d’après ce que je sache, alors pourquoi pas ? En tout cas, j’ai retrouvé la pêche ! Retour au Lords hotel. Un peu plus de monde mais ce n’est pas la folie. Colette est arrivée. Un petit bout de femme mimi. Elle mixe tout en chantant sur certains morceaux.

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Le comité est réduit mais l’ambiance est bonne enfant et sympa. Je retrouve Raphael, un trader suisse, la quarantaine, venu ici pour la semaine. Marrant de se retrouver après s’être vu au surfcomber et au national. Dj Spen doit passer à 21 heures. Je veux absolument le voir : c’est l’un de mes djs et producteurs soulful préférés. A 21h30, toujours pas de Dj Spen derrière les platines : je le vois discuter un peu plus loin. Mince. Je dois partir car ce soir c’est la Cadenza au Bamboo ! Tant pis, je ne le verrai pas. Je rentre ainsi à l’appartement histoire de prendre une douche, se changer et se restaurer. Peu de temps après, j’entends taper à ma porte. Cela doit être surement Elli : je lui avais dit que j’allais au Bamboo ce soir et elle avait l’air intéressé. Mais non elle a l’air terrifiée : « Come on, Come on. Quickly ». Qu’est ce qui se passe ! Je vais ainsi dans l’appartement d’Elli et des deux brésiliennes juste à côté. Ce petit monde a l’air terrifié. Je m’attends à devoir tuer un serpent ou une grosse araignée ou un alligator ayant remonté les canalisations (ok je sais trop improbable) : bref je ne fais pas le fier. Pas le moment de flancher ! Je vais ainsi dans la cuisine où le monstre doit se trouver. Je ne vois rien de particulier. Pendant ce temps, les filles sont complètement hystériques ! Je ne comprends pas. Elles me montrent alors un petit insecte, genre cafard local coloré mais petit. C’est ça ? Je suis rassuré. Cette mission est dans mes cordes. Malheureusement, cet insecte non identifié a mal choisi son heure : il finira écrasé par une éponge. Dure vie ! A leurs yeux, j’ai l’impression d’avoir réussi la mission de la dernière chance. Trop marrant ! J’en ressors avec tous les honneurs : le héros de la soirée ! Bon je peux retourner à mon repas. Elli vient ce soir avec Ghabi, une suisse de Zurich étant arrivée ce lundi. Vers les 23h30, direction le bamboo pour une Cadenza party (Cadenza, dirigé par Luciano, est un des labels les plus reconnus en matière de tech-house) avec les deux filles après un rapide before: ca s’annonce hot surtout que le Bamboo a l’air d’être un club bien chic.

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Au programme : technasia, un frenchy, Michel Cleis, Kenny Larkin et Andrea Oliva.  On arrive devant. Personne. J’ai ma prévente donc aucun problème pour moi. Elli baragouine 2-3 mots disant qu’elle est sur la liste de je ne sais qui, ce qui est totalement faux : gagné, les deux filles passeront à travers des 60$ d’entrée. Une fois dedans, le club est encore plus beau que sur les photos. Le club est grand, chic avec une grande hauteur de plafond. Les ¾ du club sont réservés aux tables. Au centre du plafond, un lustre énorme.  Les moyens visuels sont présents avec de nombreux écrans led sur toute la hauteur de part et d’autre de la scène. Le son est bien réglé et puissant. Juste parfait.

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J’adore ce genre de clubs (malheureusement la clientèle va avec, ce qui veut dire une clientèle friquée dans une ambiance « m’as-tu vu »).  Technasia est aux platines et délivre une bonne tech-house. J’investis de suite la piste de danse vide. Dès minuit, le club se remplit rapidement. A 00h30, Michel Cleis remplace le français. Le club est déjà pratiquement plein ! Et le suisse, connu depuis son anthem « la Mezcla »,  va hausser le ton. Vers les 1h, il passe un des morceaux qui me rend hystérique à chaque reprise : il s’agit d’une production à lui, « Mir A Nero », un morceau tech-house avec une rythmique remplie de percus vous laissant gentiment attendre jusqu’à l’arrivée de quelques notes de piano amorçant l’arrivée du break avec un vocal latino féminin. Enorme ! Des gogos dansent un peu partout dans le club. Ca y est, j’entre pleinement dans la soirée. Peu de temps après, la cabine dj s’élève via des vérins, le grand écran led derrière le dj pivote à 90° pour créer une plate-forme où des gogos en tenue fluo danseront. En même temps, des gogos sur échasses vêtus complètement de led arrivent. Des canons CO2 déploient des jets à la fin de la montée des breaks. WHaou : les moyens techniques sont impressionnants et sont à la hauteur du prix d’entrée. Ca a son effet en tout cas sur les gens pour qui la musique n’est pas leur préoccupation. Les bouteilles défilent. 23$ le verre, j’ose imaginer le prix de la bouteille dans le vip. L’argent que les clubs de Miami doivent drainer…surtout que plus de la moitié des grands clubs de Miami appartienne au même groupe, dénommé Opium. Bref musicalement je suis aux anges et je suis complètement déchainé, malgré le regard de certains qui ne comprennent pas mon engouement pour la musique (heureusement je ne suis pas le seul !). Peu après, Michel Cleis laisse place à un autre dj. Je me demande bien qui il peut être. Il ne ressemble pas à un dj qui doit passer ce soir. Son physique ne m’est pourtant pas inconnu. J’ai bien mon idée derrière la tête mais ça me paraît bizarre car il ne fait pas normalement parti de la team des vagabundos de Cadenza. Mais son nom apparaît sur l’écran led. J’avais vu juste. C’est bien Joris Voorn, le dj house hollandais (et très bon producteur). Que fait-il là ? J’en ai aucune idée. Il remplace certainement Andrea Oliva. En tout cas, les deux mixaient à la pool party du Surfcomber cette aprem. Cependant, je ne perds pas au change, loin de là. Joris Voorn jouera une très bonne house percutante tout en alternant les types de morceau et en gardant un esprit cadenza. Je retrouve deux italiens qui étaient hier au national. Ce sont aussi des passionnés de house et d’ibiza.

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A 4 heures, Joris Voorn joue son dernier morceau, un remix chic d’un morceau jazzy bien connu. Le club se remplit de milliers de confettis. J’adore ! Il laisse sa place à une des légendes techno de Détroit, Kenny Larkin. Le club pour l’occasion s’est vidé en partie. Plus beaucoup de monde sur la piste normale mais les vip sont toujours autant pleins, surement l’alcool les maintenant ici ! Kenny Larkin jouera une musique plus dure, plus proche de la techno mais j’aime bien surtout pour terminer une soirée. La fatigue commence à se faire ressentir et me fait perdre un peu de mon euphorie. 45 minutes plus tard, je décide de rentrer. Bon allez je règle mon réveil à 10 heures. Ça ne me fait rater que les deux premières heures de cours et ça me permet de dormir 5 heures bien nécessaires pour la journée encore chargée de demain : c’est honnête comme compromis !

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       Joris Voorn

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3 avril 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : The Three Kings Of House au National Hotel et Mango

Lundi 18/03

Aujourd’hui une pool party de taille m’attend : The three Kings Of House au National Hotel. La première édition de l’année dernière avait rencontré un franc-succès et du coup ils remettent ça cette année au même endroit. Elle réunit trois monstres sacrés de la House qui ont contribué à son histoire à savoir Louie Vega, David Morales et Tony Humphries. Etant fan de soulful (mélange de soul et de house ce qui en fait une house très mélodique et vocale aux diverses influences : funk, disco, afro, latino et j’en passe), je suis vraiment tout excité. Ainsi à la fin des cours à 13 heures, je me précipite déposer mes affaires à l’appartement et direction le National Hotel, l’un des hôtels mythiques de Miami Beach situé sur Collins Avenue, juste à côté du Delano. Sur Collins Avenue , je vois de loin un personnage qui m’est familier : look décalé, cheveux longs, petite taille ; je le double. C’est bien Steve Aoki.  Le National est en plein travaux de ravalement ce qui fait perdre un peu de son charme. Une fois les contrôles habituels passés, je découvre ainsi sa piscine mythique tout en longueur bordée de petites cabanes en toile. Au fond, une autre piscine plus large, deux bars, la piste de danse de sable fin et la scène.

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   David Morales & Louie Vega                            Todd Terry, une autre légende venu faire coucou à ses potes

Pas mal de monde déjà, notamment des français (des housebreakers habitués du djoon, le lieu de Paris pour danser sur de la soulful) mais ça ne danse pas. Tony Humphries est aux platines et joue de la soulful bien posée, parfait pour ce début d’après-midi ensoleillé.  Cette fois-ci, j’ai pensé à mon maillot de bain. Après avoir pris un verre de blanc, je me déshabille direction la piscine. Se relaxer dans la piscine d’un hôtel mythique de Miami sous un soleil présent avec un bon verre de blanc et de la bonne musique dans les oreilles, c’est juste le pied ! Je resterai une bonne heure attendant que la température monte. Je commence à danser sur des sons classiques qui me sont familiers. Les trois djs font un  ping-pong entre eux. On voit tout de suite que les gens sont venus ici pour la musique : ce sont des connaisseurs. Ca se confirmera plus tard. Malheureusement à mesure que l’ambiance s’échauffe, le ciel se couvre complétement ! Mais qui voit là ? Elli ! Le retour ! Que fait-elle ici ? Une de ces meilleures amies a pour frère Amirali, un producteur house iranien connu dans le milieu. Du coup, elle a ces entrées dans tous les vip des meilleures pool-party et soirées de la WMC. Sympa ! Il me faut une amie comme ça, ahah ! Mais s’ennuyant dans le vip, elle a préféré rejoindre la piste. Vers les 18 heures, malgré une pluie légère, l’endroit est bondé. Et ça commence à être un sacré bordel, dans le bon sens du terme. Les Trois djs enchaînent les classiques. L’ambiance est énorme : tout le monde gueule ,saute, reprend en chœur les paroles. C’est l’hystérie ! J’en ai encore des frissons en y repensant. Et ça ne s’arrêtera pas ! Vraiment une pool party telle que je les imaginais !

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 les 3 Kings ensemble !                                                       Elli et moi

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Vers les 21 heures, on décide d’un commun accord de retourner à l’appartement et de dîner ensemble chez moi avec Gabriella, une italienne de 40 ans (qui a encore tous ces charmes) qui est aussi à l’école. Après une si bonne journée, impossible d’en finir à ce point ! Les deux brésiliennes se joindront également au dîner. Quatre femmes chez moi pour dîner : ca me va ! Bon ratio ! Les brésiliennes ramènent les légumes et moi heureusement il me reste une bonne portion de viande hachée qui me permettront de faire des boulettes sauce tomate.

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                                                                    Au top ! J'ouvre bientôt un harem

Ce soir, je n’ai pas de soirée en vue dans mon planning : Elli et Gabriella me proposent d’aller au Mango, un grand bar-club-restaurant d’Ocean Drive qui passe de la salsa et autres sons latinos le tout saupoudré de shows. Ok, c’est parti.  Les deux brésiliennes fatigués ne nous suivront pas malheureusement. Après un bon repas et s’être changé, c’est donc parti pour la découverte du Mango avec Elli et Gabriella. Le lieu est très grand, coloré. Toutes les 30 minutes en moyenne, il y a un show de danse : ça peut être un couple dansant la salsa, des chanteuses, un sosie de Michael Jackson, un strip-tease de garçons bien musclés etc. Le tout pour maintenir la température et pour inciter à consommer (et ça marche bien). Le dj passe de la salsa. Gabriella a l’air de s’endormir sur son tabouret. C’est le moment de voir si mes 4 mois de cours de salsa ont été bénéfiques. Cela va faire quatre mois que je n’ai pas pratiqué et j’ai donc oublié la majeure partie des passes compliquées. Tant pis j’improviserai ! Ainsi, j’invite Gabrielle à danser. Dur dur de se remettre dans le bain ! Mais bon ça passe (après je ne suis pas sûr que ma façon de danser, mélange de rock, de salsa et d’impro soit très conventionnelle !). Ouf le dj change de style : je commençais à être à court d’idée. 1h : la fatigue m’envahit. Il est temps pour moi de rentrer après cette bonne journée et soirée. Espérons que la suite continue de cette manière car cela me convient tout à fait !

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                                            Le Mango

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2 avril 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Blue Marlin Pool Party au Delano et Nikki Beach

Dimanche 17/03

Après la déception de la pool party de la veille, j’espère que celle d’aujourd’hui remontera le niveau. Au programme : la pool party du Blue Marlin, le bar-club de plage chic d’Ibiza qui invite pour l’occasion le label Snatch Records avec comme djs notamment Riva Starr et Jesse Rosse. Bref ce sont normalement des valeurs sûres. Et puis ça se passe au Delano, l’un des hôtels 5 étoiles de Lincold Road. Tout est réuni pour que je passe une bonne journée. J’irai là-bas vers le coup des 15 heures. Le temps est nuageux. Décidément pas de chances. L’entrée est discrète. On est loin des gros effectifs de sécurité du Surfcomber. Ici juste deux physios. Une fois présentés mon passeport et ma prévente, je découvre la piscine du Delano. Le lieu est bien classe. La piscine est longue et large. De part et d’autre des matelas et des cabanes, tous occupés par des gens plutôt aisés vu le nombre de bouteilles. Pas de gros moyenne technique : juste quelques enceintes (j’espère que pour la cadenza de jeudi ils ont prévu mieux mais je ne me fais pas de soucis).

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048                                                                               on n'est pas bien là ?

A part ces gens-là, peu de monde encore. Je fais parti des premiers à occuper la « piste » pour danser avec un verre de rosé (20$ le verre, ce n’est pas donné…). L’eau de la piscine est bien chaude. J’en aurais bien profité pour me baigner mais je n’ai pas mon maillot ! Tout faux ! Je me contenterai de danser les pieds dans l’eau accompagné du soleil qui refait son apparition : il y a pire comme situation !  Les gens arrivent au fur et à mesure : principalement des européens (italiens et espagnols en majorité). Les filles sont jolies au naturel et élégantes. Ça change du Surfcomber ! Vers les 16 heures, Jesse Rosse prends les platines. La température monte d’un cran. Il jouera un set bien housy comme je les aime. A 18h, c’est au tour du boss de Snatch, Riva Starr, de prendre le contrôle.

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La luminosité naturelle commence à s’affaiblir. Il débute son set par quelques morceaux aux sonorités afro et latino qui mettront tout le monde d’accord, moi le premier. Une fois s’être assuré d’avoir la main mise sur tous les danseurs, il jouera de la bonne house tout en alternant les genres. Ca manque un peu de puissance sonore à mon goût mais bon je suis comblé musicalement. Vers les 20 heures, alors que la nuit est tombée, il laisse la main à un autre dj que je ne connais pas. Ce dernier jouera alors de la house plus brute, sans mélodies ou vocaux. Vers les 21 heures, il est temps pour moi de rentrer. Cette pool party m’aura complétement satisfait : lieu sympa et chic, beautiful people, bonne ambiance, bonne musique. Bref hâte d’être à la cadenza pool party qui se déroule au Delano jeudi ! Je rentre ainsi me préparer à dîner, ayant bien faim, et puis dormir pour réattaquer la semaine en forme. Mais à peine fini de manger que j’entends taper à ma porte. C’est Elli ma voisine qui revient du Nikki Beach. Elle me raconte alors sa journée là-bas et elle me propose qu’on aille y faire un tour ce soir. Bon ce n’était pas prévu mais pourquoi pas surtout que le dimanche soir correspond à la soirée phare du Nikki. Ainsi vers 23 heures, direction le Nikki Beach. A 5 minutes de taxi à peine, nous voilà devant le lieu. Plusieurs queues (et pour cause il y a deux clubs au même endroit, le Nikki Beach en sous-sol et le Pearl en étage). On se faufile dans la bonne file. Nous voici entrés. Contrairement au Nikki de St Tropez et de Cannes, celui de Miami ne possède pas de piscine : il se compose d’un bâtiment renfermant les deux clubs et le resto et d’un espace extérieur pour manger ou se prélasser sur les beds.

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     Le club du Nikki                                                         L'espace extérieur du Nikki

Pour l’instant, l’accès au Pearl étant fermé, on reste dans la salle du sous-sol boire un coup. Beaucoup de monde. Le résident joue du son commercial. Elli semble absente. A plusieurs reprises, elle me fausse compagnie pour aller je ne sais où. La première fois je la retrouverai mais elle recommence. Cette fois-ci, je laisse traîner. A minuit, d’un coup le club se vide pour se re-remplir. Si j’ai bien compris, les gens de l’aprem et du début de soirée sont priés de sortir pour laisser place à ceux qui ont payé pour rentrer, l’entrée étant libre et gratuite en après-midi. L’accès au Pearl à l’étage est libéré. On monte. Le Pearl a une décoration beaucoup plus soignée qu’en bas mais la salle est vraiment mal conçue : la salle est grande mais l’espace central avec la piste de danse est vraiment petit si bien que nous sommes les uns sur les autres et que ça bouscule. On commence à danser mais je dois avouer que je me force. Elli, après un shot de Tequila, est d’un coup beaucoup plus marrante. La musique est de plus en plus commerciale : on en est à du Pitbull. Bref à une heure, las de la musique et de se faire bousculé en permanence, je décide de m’en aller. Elli, qui s’est fait abordé par un gros bras anglais, restera ici. Quinze minutes de marche plus tard, je peux enfin savourer mon lit !

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                                                                   Le Pearl

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28 mars 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Première Pool Party et Space

Samedi 16/03

D’un coup, je me réveille. Le vacarme est assourdissant. Que se passe-t-il ??? Très vite, je comprends que c’est le ramassage des poubelles. Quel bordel ! Je regarde l’heure. 9h30. Rho !!! Ils ne veulent pas que je dorme décidément. Je réessayerai de m’endormir jusqu’à 11h mais sans succès avec cette lumière. Apriori les filles ont réussi à prendre leur bus. Cool ! Bon ça me laisse le temps de faire quelques emplettes au Publics du coin avant d’aller à la pool party. Programme de la journée : All Gone Pete Tong Pool Party au Surfcomber la journée et Stereo Records Party au Space le soir. Petit plat de résistance avec tartines de roquefort, bananes et pommes en guise de brunch et c’est parti. Je prends direction le Surfcomber, un hotel avec quelque-unes des meilleures pool party. Il y a quelques jours le line-up est tombé (j’avais pris le billet en avance) : Roger Sanchez, Rune Rk, Cedric Gervais et tant d’autres. Je suis un peu déçu, surtout que la semaine suivante Pete Tong reçoit Ben Pearce, Hot Since 82, Danny Daze, Infinity Ink etc, bref que des djs deep et house du moment dont j’affectionne particulièrement leurs productions. Tant pis je n’ai droit qu’à des djs commerciaux mais bon Roger Sanchez (un de mes djs favoris il y a quelques années) après tout ça peut être sympa. J’emprunte donc Lincold Road. Le soleil est au  rendez-vous. Sur le chemin, je ressens l’effervescence gagner Miami : on distribue des flyers partout, les avions sillonnent le ciel aux effigies des soirées du jour, beaucoup de gens portent des t-shirts du pacha, du space d’Ibiza. Bref les clubbers, surtout en provenance d’Italie et d’Espagne, sont bien là. Tiens j’aperçois un hôtel transformé aux couleurs d’Avicii. Je ne comprends pas trop l’opération Marketing.

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Avant le Surfcomber, je dois passer au Shelborne, un autre hôtel, siège de Wantickets (site qui vend toutes les préventes de la WMC avec Resident Advisor), pour récupérer certaines préventes. Pas de queue. Les billets sont récupérés très vite. Le Surfcomber est à peine à deux-trois minutes.

Le stress monte. J’ai planqué mon appareil photo dans mon slip de bain car il semblerait qu’il soit strictement interdit. Premier contrôle à l’entrée de l’hôtel. Ils ne vérifient que mon passeport et le ticket. Après la réception, deuxième contrôle. Le même. Et puis un dernier où on me demandera seulement si j’ai de la drogue sans une fouille au corps. Fort Knox le Surfcomber ! Avec mon short multi-poches, j’aurais pris rentrer avec une multitude de mini-bouteilles d’alcool à l’aise et établir un commerce parallèle ! Je découvre enfin le surfcomber. Le jardin est immense. Peu de monde encore. La piscine est somme toute assez petite. Un chapiteau est dressé au fond pour protéger la scène dj, le carré vip et une partie du dancefloor. Les moyens techniques sont à l’image de ce qu’on peut attendre d’une telle pool party : sound system line-array un peu partout, chapiteau avec écrans led et de nombreuses lyres. Le son est assez commercial et ne me plait guère. Je m’allonge ainsi au soleil en attendant que le dj change ou que l’ambiance s’améliore.

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                                                                                                   Dirty South

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Tiens voilà Roger Sanchez qui prend les platines. Et je dois avouer que je suis très déçu. Il joue une tech-house sans saveur. Bien loin de ces émissions d’il y a quelques années : décidément lui aussi a vendu son âme. Alors qu’il y a quelques années, c’était une pointure et une tête d’affiche avec son label Stealth Records, aujourd’hui ce n’est plus qu’un dj de second rang.  Un de plus ! Il faudra que j’attende l’arrivée d’un guest inattendu pour danser un peu : Dirty South. Son set d’une heure me permettra de sauver un peu cette médiocre pool party au niveau des djs. Rune RK prends la suite. Ca commence à taper sévère. Beaucoup trop pour moi. Les gens ont l’air d’apprécier. Des blondes gonflées à l’hélium se dandinent autour de la piscine. Certaines sont toutes fines mais ont des seins si énormes : ce n’est guère séduisant. On est dans le surfait. L’ambiance n’est pas folle folle. J’attends ainsi l’arrivée de Pete Tong en observant tout ce petit monde : lui seul peut me sauver musicalement. A 19 heures, j’en ai marre. Toujours pas de Pete Tong en vue : il doit jouer vers les 22 heures, tout à la fin. Tant pis je m’en vais.

Je rentre ainsi en empruntant le chemin de la plage où j’aperçois les structures des autres pool party. Ainsi sur 500 mètres, chaque hôtel crache son son avec sa propre pool party. J’emprunte ensuite Ocean Drive. Là aussi l’effervescence a bien lieu. Chaque resto a sorti ces enceintes et mis un dj. C’est la folie ! Certains gangsta défilent avec leur voiture tunée. Je dois avouer qu’elles ont de la gueule. Prenez une voiture américaine ancienne. Restaurez là, mettez du chrome un peu partout, des pneus et des jantes immenses et surtout un système son à faire rougir certains bars ! Le résultat est jolie à voir ! Tiens devant le clevelander à Miami, un Bugati Veyron : une des voitures de sport de série les plus chères, les plus rapides et les plus rares au monde. Son propriétaire devait trouver qu’avoir une telle voiture ne suffisait pas. Alors il l’a faite à son goût. Tout en alu-chrome. Ca a son effet !

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Après m’être reposé un peu et avoir dîné, direction le Space, un des fameux clubs de Miami situé à Downtown. Au programme : Stereo Records Party avec en particulier Dj Chus & Ceballos et David Penn, djs bien connus pour leur tech-house ibérique. Je prends ainsi le bus pour m’éviter 20$ de taxi tant qu’à faire. Après une petite marche très rapide, je trouve facilement le Space. Et pour cause, le club est orné d’une affiche énorme à son nom. Devant pas de queue. Je rentre direct. La soirée ayant lieu dans la salle techno et dans la fameuse terrasse(le space possède trois salles), je cherche désespérément l’accès à ces deux salles. Je pouvais chercher pendant longtemps. L’accès est fermé pour le moment. J’attends ainsi avec d’autres dans la grande salle R&B. A minuit, la salle techno ouvre enfin. L’un des djs de Stereo joue une tech house rempli de percus. Parfait j’adore. Je rentre ainsi dans l’ambiance directement malgré la fatigue. Mais on commence vraiment à être à l’étroit dans cette grande salle. Heureusement à 1h, la terrasse ouvre enfin. Bien qu’elle s’appelle la terrasse, cette salle est couverte à la manière de la terrasse du Space d’Ibiza. David Penn est aux platines. La fatigue prend le dessus. Je m’assois sur un des podiums et j’attends le morceau qui me fera à nouveau danser. Il faudra attendre 3h30 avec The Cube Guys aux platines pour que je revienne mentalement dans la soirée. Mais une heure après, n’ayant pas vu encore Dj Chus & Ceballos, je dois partir. Le bus me ramenant à Miami Beach doit passer à 5h d’après Google Maps. J’espère qu’il ne s’est pas trompé car à l’aller c’était le cas.  Je vais ainsi à l’arrêt de bus situé dans un endroit sombre le long d’un grand axe. Mais bon, l’Ultra ayant commencé ce vendredi, Miami Downtown est quadrillé de flics. Je ne risque pas grand-chose, du moins je le pense. Je vais attendre ainsi une demi-heure en m’efforçant de ne pas m’endormir sur le banc. Ca me paraît bizarre. Je vais vérifier sur le panneau du bus si mon bus passe bien ici. Oh quel con ! Avec l’ultra, le parcours du bus a été modifié et ne passe plus par ici les deux weekends du festival. J’ai tout gagné ! Bon plus qu’à rejoindre à pied la gare de bus qui n’est pas situé très loin heureusement. J’attendrais au final qu’un petit quart d’heure mon bus.  A 6h30, je peux enfin fermer les yeux !

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                                                     La Terrasse

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   La salle Techno

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27 mars 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Un vendredi au Monty's et à Electric Pickle

Vendredi 15/03

Après une matinée qui parut bien longue avec la fatigue de la soirée de la veille, me voici enfin en weekend ! Et premier weekend de la WMC ! L’excitation monte. Je prends la direction de la plage où je dois rejoindre ma voisine allemande Ellie et mes deux voisines brésiliennes Paula et Fabiola. Le sujet de discussion tournera très vite sur les soirées de ce soir. Personnellement, je n’ai rien en vue ce vendredi soir et je comptais me reposer pour reprendre des forces pour ce weekend clubbing. Ellie veut sortir et essaye de convaincre les deux brésiliennes mais quenéni : elles doivent se lever le lendemain à 5h pour partir en excursion à Orlando faire des parcs touristiques. Le temps passe, on profite du soleil. On ne voit pas l’heure passer : il est déjà 17h30 et nous avons rendez vous à 18h pour un apéro au Monty’s un des bars de la marina permettant de savourer le coucher de soleil avec un happy hour jusqu’à 20h. Et puis après tout on est le weekend quelle idée de prendre l’apéro à 18h !

 Le temps que les brésiliennes se préparent, nous y serons que vers 19h00. Le lieu est sympa sans être non plus extraordinaire. Le mobilier et la décoration sont sans goût.  Seul le décor de ce coucher de soleil sur la marina rend le lieu agréable. Un dj et un orchestre jouent en alternance des sons entraînants. On restera ainsi là à discuter avec les autres. Vers les 20h, Rodolphe vient nous rejoindre. Il a une soirée en vue : Tiga (à l’ancienne !) et Pachanga Boys dont j’apprécie pas mal les productions au Electric Pickle à Miami Downtown, un club plutôt underground de Miami. Il doit y aller avec une amie à lui travaillant au Monty’s et des copines à elle. Ok pourquoi pas ?

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                                                                                      Rodolphe, Fabiola et Moi

Après tout, je ne suis pas à Miami pour dormir. Je lui propose qu’on aille manger un coup chez moi, n’étant pas motivé pour attendre jusqu’à minuit au Monty’s et voulant prendre des forces. Rodolphe essaye de motiver les deux brésiliennes pour qu’elles viennent avec nous. Fabiola a l’air plutôt d’accord (je soupçonne Fabiola d’avoir un faible pour Rodolphe) mais pas du tout Paula. On va alors utiliser un subterfuge : on leur propose de seulement venir chez moi manger. Paula finira par céder après l’avoir travaillée pendant une petite heure. On prend ainsi la route direction mon appartement. A vrai dire, je n’ai pas grand-chose à leur proposer. Mais quoi de mieux qu’un bon plat de pâtes avant une longue soirée ! Elles ne se feront pas priées pour tout manger. Après histoire de passer le temps, petit jeu pour monter la température et petit cour de langue française. Avec leur accent, les entendre dire des jurons en français est trop mignon ! Irrésistible ! Le traquenard a marché : elles sont ok pour sortir. Minuit. Pas de nouvelle de l’amie de Rodolphe. On décide d’y aller. On prend ainsi un taxi direction l’Electric Pickle. Le conducteur, russe, me fait penser au héros du jeu vidéo GTA IV, Niko Bellic. Derrière, Fabiola commence à devenir un peu fofolle, et pourtant elle n’a pas beaucoup bu : Elles voulaient nous avoir avec leur jeu mais je crois qu’elles se font fait elles-mêmes avoir. Nous voici devant l’Electric Pickle après vingt bonnes minutes de taxi. Le lieu ne paye pas de mine : rien à voir avec le mansion ou le story. On sent qu’on est dans un club underground. On rentre sans problème dans la salle du bas, salle assez posée dans une ambiance assez sombre. La soirée se passe en haut. Mais il faut attendre que des gens partent avant de pouvoir monter : la salle est semble-t-il pleine. On attend ainsi une demi-heure avant de pouvoir tous monter. La salle est vraiment intimiste. Les murs sont revêtus de brique. Une boule à facette prône au centre. Ici pas de faux semblant, pas de bling-bling : on vient pour la musique. 100 à 200 personnes je dirais. Tiga est aux platines.

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             Tiga

Nous entrons tout de suite dans l’ambiance, à part peut-être Paula, qui doit penser à son weekend à Orlando contrairement à Fabiola. On restera ainsi à danser jusqu’à 3h45. On  arrive à chopper un taxi. Et quel taxi ! On tombe sur un africain, parlant français. Dès qu’ils voient les deux brésiliennes, il devient complètement hystérique. On engage une conversation sur les filles d’ici. Et il a l’air de bien aimer les « pussy » de Miami.  Trop marrant le type ! Bon avant de dormir, je donne aux filles l’attirail anti-hangover (traduction anti-famille pivert) : deux aspirines à avaler avec un bon litre d’eau avant de dormir et deux efferalgan vitaminés pour le réveil. Et puis bon comme ça elles dormiront bien dans le bus, le trajet étant long jusqu’à Orlando, si bien sur elles arrivent à se réveiller dans une heure…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 mars 2013

Les aventures de Del Golpe à Miami : Prémise de la WMC

Mardi 12/03

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Décidément je ne suis pas gâté par le temps. Après les cours, je décide d’aller à la plage mais le temps d’y aller le ciel s’est chargé de nuages. J’y resterai qu’une petite demi-heure… Trop de vent, encore une fois. Le temps est vraiment merdique !!! Bon je décide de retrouver mon fidèle compagnon de route, Deco. Cette fois-ci, direction North miami Beach. Ainsi je prends une route totalement au hasard. Je me retrouve ainsi dans un quartier résidentiel de luxe, non gardé cette fois-ci. Les maisons sont toutes très sympathiques. Toutes les excentricités sont permises. Je dois avouer que j’ai bien du mal à choisir ma future maison.

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Ah oui je ne vous ai pas dit : je compte gagner à la loterie nationale et m’installer définitivement ici ! Je retrouve une nouvelle fois un poste de contrôle ! Shit ! Bon demi-tour et je remonte par l’avenue Collins. Le décor est sans charme. Je suis déçu. Enfin je trouve un parc. Un peu de verdure ! Je m’engage ainsi dans ce parc qui borde la plage.

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Et je passe ainsi en mode tout-terrain ! A plusieurs reprises, je risque de tomber mais Deco est bien parfait. J’arpente ainsi ce chemin sableux. Déjà une heure que je pédale ! Il est peut-être temps que je fasse demi-tour ! Mais avant, petite pause sur la plage ! Ici la plage est beaucoup moins large que dans le sud. Je reste ainsi un quart d’heure à admirer la mer avec Deco, tel Don Quichotte et son fidèle destrier.

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Bon allez c’est reparti. Cette fois-ci, j’emprunte le chemin bordant la mer. C’est beaucoup plus sympa que le boulevard ! Ah mince le chemin piétonnier n’est pas continu : il faut emprunter des chemins improbables ! Tant pis, c’est parti, après tout Déco est tout terrain ! Après une bonne heure, je retrouve enfin Ocean Drive où je laisserai Déco…

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                                                                                                 Pool Party en préparation !

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Mercredi 13/03

R.A.S

Jeudi 14/03

2013-03-14 18

12 heures. Toute l’école prend la direction de la plage. Objectif : faire un harlem Shake pour l’école. Décidément, je ne comprendrai pas l’intérêt de cette mode mais pourquoi pas ça peut être marrant. Maria sera notre cobaye. Voici le résultat en deux parties, une respectant le principe et une autre originale.  

http://www.youtube.com/watch?v=wr8CASmxiuk&feature=share

Trente minutes de tournage bien sympathique après, nous voici libre. On se donne tous rendez-vous sur la plage un peu plus tard. A 15 heures, je retrouve ainsi le groupe. Mon « professeur » est là avec un de ces amis avec bières et sono. Sprinbreak Time !  On boit une petite bière. Le soleil est au rendez-vous, enfin ! Bon après dix jours sans pratiquer de sport, je me sens obligé de nager un coup. Je rentre sans trop de difficultés, l’eau étant à température agréable une fois dedans. Je dois avouer que j’aurai bien du mal à nager avec le courant et les vagues. J’ai l’impression d’être dans une machine à laver. C’est juste horrible ! Au bout d’une demi-heure, j’abandonne ! Il va falloir se trouver un autre sport ici. C’est juste impossible de nager ! Tant pis ! Je retourne ainsi m’allonger discuter avec le groupe. A 17 heures, tout le monde s’en va. Et pour cause, à 18heures, nous avons rendez-vous pour une rencontre footballistique de haut-sommet avec la plupart des élèves à Flamingo Park, un parc avec de nombreuses installations sportives pas très loin de mon immeuble. Après avoir enfilé ma tenue de football de joueur professionnel (au moins !), direction ainsi ce parc avec deux de mes voisines. On jouera ainsi une heure et demi dans une ambiance bonne enfant mais sportive : certains faces à faces sont musclés. A plusieurs reprises, je dois contrer l’assaut de Matthias, le suisse ultra-barraqué travaillant chez A&F. Et on ne peut pas dire que ce sera une réussite. Je vais manger deux-trois l’herbe !!2013-03-15 00

20 heures, nous devons libérer l’espace pour le base-ball. Mais pas le temps de traîner. A 21 heures, nous avons rendez-vous pour dîner à un restaurant de sushi de washington avenue avec Loris, Rodolphe, deux amies à Rodolphe et deux brésiliennes de l’école. Et après grosse soirée de prévu : MACEO PLEX au Mansion. Hâte hâte de voir ce fameux dj et producteur (classé n°4 du classement resident advisor, classement équivalent de celui de Dj Mag mais pour les dj « underground ») ! Bref ça s’annonce lourd. Bon pour l’occasion, il faut plutôt bien s’habiller car cette fois ci, tout le monde ne pourra pas rentrer gratuitement avec le promoteur et il va falloir donc passer le physio du Mansion ! Entre-temps, ma voisine vient me voir. Je sens qu’elle a envie de venir. Je lui propose ainsi : qu’on se voit sept ou huit ça ne change pas grand-chose. Trois quart d’heure plus tard, à l’heure prévue, je vais taper à la porte des brésiliennes mais j’avais oublié que j’avais affaire à des femmes : il ne faut pas compter qu’elle soit à l’heure surtout quand elles n’ont que 45 minutes pour se préparer. Et puis après tout, nous ne sommes pas à 10 minutes près. Ah les voici enfin prêtes. Déjà qu’au naturel, Fabiola, 25 ans et Paula, 21 ans, sont plutôt  mignonnes mais une fois apprêtées et maquillées, elles le sont d’autant plus ! Ma voisine allemande, Ellie, nous rejoint. C’est bon, nous pouvons partir. Nous prenons ainsi la destination du restaurant qui est situé à une dizaine de minutes à pied. Ce n’est pas tous les jours que je suis accompagné par trois jeunes belles femmes. J’adore mon séjour! Loris et Rodolphe et leur deux amies sont déjà arrivés. On passera ainsi deux heures agréables à discuter, à manger et à boire.

 

23 heures. Il est temps de se diriger vers le Mansion qui est presque en face. Cette fois-ci, il y a déjà du monde alors que le club n’est même pas encore ouvert. Loris, Rodolphe et les deux françaises attendent le promoteur pour entrer directement et moi et les trois filles se faufilent dans la queue. Très vite, l’anarchie s’empare. Au bout d’une demi-heure, on est toujours au même point. Deux solutions : soit on attend comme tout le monde alors que plein de monde doublent, soit on double. Je n’aime pas cette deuxième solution mais là ma patience a des limites et surtout il y a une liste pour les filles valables jusqu’à minuit trente. Bon on se faufile discrètement près de la porte. Je place les trois filles devant moi. Devant la queue remplie de mecs, le physio repère très rapidement notre groupe et on rentre ainsi cinq minutes après. Nous voici dans le club. L’aventure ! Mais petit soucis : la liste n’est valable que pour les résidentes de Miami. L’arnaque. Et 40$ l’entrée. Du coup, elles font demi-retour. Déception ! Pour ma part, j’avais une prévente et je rejoins ainsi les français. On va ainsi dans la salle qui est déjà blindée. Le résident joue des sons house bien comme il faut. Malheureusement, les gens ne dansent pas car ce n’est pas du Avicii ou du Afrojack.  Enfin nous, on ne va pas se gêner. L’un des promoteurs peut faire entrer quatre personnes dans le VIP. Ils iront ainsi dans le VIP et je resterai dans la salle. Petit à petit, la salle se remplit fortement. Les accès à des espaces supplémentaires sont ouverts.

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                                                                                                      Maceo Plex

 

A 1h30, à l’arrivée de Maceo Plex, on est comme des sardines. Je m’exile dans un coin moins dense pour danser un peu plus tranquillement mais du coup, je m’éloigne de l’ambiance principale. En plein milieu, se trouve un espèce de podium où dansent des filles et quelques garçons. J’hésite. J’ose, je n’ose pas. Et puis après tout, allons-y gaiement, qu’importe le regard des autres tant que je m’éclate : j’aurai un point de vue sur toute la salle et je pourrai danser un peu plus tranquillement. Au top ! Je me mets ainsi en place pour l’arrivée de Maceo Plex. Et là je dois dire que je vais prendre une très grosse claque musicale. Très gros mix de Maceo Plex à la fois house et deep. Aucun temps mort. Aucune monotonie. Le tout est réglé comme sur une horloge. Il alterne entre des morceaux qui tapent et des morceaux  plus mélodiques. C’est excellent. Le tout dans un club rempli, avec un sound system très bon (bien meilleur que dans le VIP) et un light system à couper le souffle. Bref je plane ! Petit à petit je remonte le podium à mesure que certaines personnes le quittent. Une heure plus tard, je suis ainsi aux premières loges : et là qui je voie dans la cabine dj. Rodolphe aussi fou que moi ! Bien joué salopard ! L’ambiance est au rendez-vous aussi avec la présence de quelques vrais clubbers et surtout l’alcool coulant à flot. Beaucoup de jolies filles et pas farouches pour un sous : sur le podium, une fille dansant à côté de moi va venir se coller à moi et me prendre mes mains, moi me demandant ce qui se passe, et les poser sur son corps. On va ainsi danser collés très très serrés (et j’avouerai que pour le coup je ne me suis pas privé) jusqu’à ce que son ami ou son mec vienne la rechercher. Un moyen de le rendre jaloux surement… J’adhère complètement ! Bon il est 4 heures. Je n’ai pas très envie de partir : dur de décoller. Encore une soirée de fou. Mais bon demain matin, il faut se lever !

 

 

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