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Les Aventures de Del Golpe
20 septembre 2012

Les Aventures de Del Golpe à Ibiza - 8e jour : Formentera, le paradis des baléares

9h00. Le réveil sonne mais personne ne réagit. 9h15, le réveil resonne mais je l’éteins direct. Heureusement, 9h30 les femmes de ménage font beaucoup de bruit dans la chambre d’à côté. Pour une fois, je les remercie. 9h30, c’est-à-dire qu’il me reste exactement une heure pour aller à Ibiza, acheter un ticket pour prendre le ferry direction Formentera ! J’enfile mon maillot de bain, un bermuda, un t-shirt au hasard ; Sur la direction de la sortie, je prends mon sac, mon portefeuilles et mon appareil photo. J’enfourche mon scoot et je le pousse au maximum de ces capacités. Heureusement que je commence à connaître l’emplacement des radars automatiques (et oui en Espagne, il y en a aussi). 10h00. J’arrive dans le centre-ville d’Ibiza, tout près du port et je me gare direct. Impeccable ! Il me reste une demi-heure ! Je vais direction la gare pour acheter mon ticket pour le ferry : plusieurs compagnies à des tarifs semblables. Je prends celle proposant le plus de choix possible pour le retour. Ca sera 50€ l’aller-retour.

10h30, le ferry largue les amarres. La mer est calme mais avec le roulis des vagues, je suis bercé et je  m’endors pour me réveiller une demi-heure, au port de Formentera. Une fois sur le port, j’avoue que pour le coup, je n’ai rien préparé : je n’ai pas regardé les endroits à visiter ou les plages à faire. Bref grosse hésitation. Je décide alors de louer un vélo pour la journée (8€ ça va !). Dans l’agence de location, j’entends un groupe qui se fait conseiller sur une plage absolument à voir sur l’île. Je décide alors de les suivre. Ils démarrent très fort, trop fort pour moi qui suis encore dans les vaps. S’engage alors une vraie course-poursuite à travers la ville puis ensuite à travers les marais salants. Une pancarte affiche Platja de Ses Illetes. Cela doit être la fameuse plage en question. Je double alors le groupe et entre dans la réserve. Chemin de sable, gravier. La conduite devient sportive. Je dépasse 2-3 scoots qui ont bien du mal ! Au premier parking trouvé, je gare mon vélo et je l’attache. Et puis c’est parti pour la découverte de cette fameuse plage. J’emprunte le passage à travers la dune et là stupéfaction. Le turquoise de l’eau est incroyable ! Magnifique.

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Je décide d’aller me balader un peu sur cette plage, étant convaincu que j’étais loin d’avoir tout vu. Après une demi-heure de marche où petit à petit la plage laisse place à un paysage plus rocheux avec quelques sculptures crées avec des galets, j’arrive à un cul de sac . En face de moi, une étendue bleue turquoise avec à 200-300 mètres une île. Partout des pancartes interdisant la traversée !

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Bon l’envie est grande de traverser mais ce n’est sans risque ayant portable, appareil photo et papier dans le sac non étanche. Ah plusieurs personnes tentent la traversée sans trop de difficultés. A mon tour ! Je me déshabille, rassemble mes affaires dans mon sac et c’est parti. Je mets mon sac sur la tête, bras levés. A l’aller pas trop de problèmes, à un certain moment l’eau m’arrive à la gorge. Espérons que la mer ne monte pas au retour (même s’il n’y a pas de marées en Méditerranée il y a quand même une légère variation de hauteur de l’eau en fonction de la journée). Me voici enfin sur cette île. Vraiment peu de monde. Des idées de Robinson Crusoé me gagnent. Je pars ainsi à la découverte de cette île tel un explorateur des temps modernes.

 

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Malheureusement je suis loin d’être le premier : pas mal de détritus viennent un peu gâcher le paysage. Que la nature humaine est décidément triste ! Après 30 minutes de marche, je n’arrive toujours pas au bout : j’avais bien sous-estimé la taille de l’île. Je rebrousse chemin à travers cette fois-ci la terre dans l’idée de rejoindre l’autre rive de l’île. Je dois plusieurs fois revenir sur mes pas tant la végétation est dense à certains moments mais j’arrive en fin de compte à rejoindre l’autre rive.

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Plage déserte, seuls quelques catamarans immenses sont amarrés : à leur bord, une vingtaine de personnes correctement installées sont paisiblement en train de manger ! Bon appétit. Pour ma part, je reviens sur le début de la plage puis je me pose ici. Le soleil pointe en plein milieu du ciel. Pas un nuage. Plusieurs personnes autour de moi pratiquent le nudisme mais bon n’ayant pas un crème solaire, j’ai peur d’attraper un coup de soleil sur cette peau si blanche. Je passe ainsi une bonne partie de la journée à me détendre, oubliant petit à petit l’épisode d’hier. Se baigner dans cette eau translucide reste un moment tellement agréable qu’on oublie tout. Pour tous ceux qui aiment l’eau, la sensation de plonger dans celle-ci et de voir ce bleu magique à l’infini procure un sentiment de réelle évasion. Dur dur de la quitter à chaque fois !

15h30, je décide de quitter ce petit bout de paradis pour commencer à revenir vers mes pas, ayant décidé  de prendre le ferry à 18h00. Entre temps, le vent s’est levé et la mer n’est plus calme. La traversée retour s’annonce plus difficile qu’à l’aller. Je m’élance avec un autre petit groupe. Très vite, je comprends mieux les pancartes interdisant la traversée. Le courant est fort, très fort. Arrivant à la moitié de la traversée, cela commence à devenir très compliqué. L’eau m’arrive à la bouche. A certains moments, je n’ai plus pied. Je suis alors obligé de sautiller la tête dans l’eau pour que le sac reste en dehors de l’eau. Mes bras tendus commencent à accuser le poids du sac. Je n’ai plus l’impression d’avancer. L’instant est critique : se mettre à nager et ainsi mettre le sac à l’eau ce qui signifie perdre son appareil photo et son portable ou puiser dans ces ressources la force qui commence à manquer fortement. J’opte pour la deuxième solution. Heureusement, le niveau du sable remonte, je n’ai plus la tête sous l’eau. Je peux alors reprendre mon souffle. Mes bras me tirent terriblement mais j’ai le sentiment d’avoir fait le plus difficile. Ca y est enfin me voici sur la plage. Ouf c’était moins une ! Je regarde au loin le petit groupe du début qui a l’air de s’en sortir également. Tout va bien dans le meilleur des mondes !

Sur le chemin du retour, je m’allonge et me baigne une dernière fois pour profiter de cette plage si magnifique.

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A 17h00, je prends la direction du parking où j’avais laissé mon vélo. 15 minutes plus tard, je le retrouve tel que je l’avais laissé. Petit problème : j’ai perdu en cour de route la clé du cadenas. Décidément. En plus en voyant la taille de la clé, je m’étais dit de faire attention car je risquais fort de la perdre. Ca n’a pas loupé ! Avec mes deux mains, aucun risque que je casse le cadenas alors j’appelle l’agence de location de vélo pour leur indiquer ma situation. A 17h45, un employé arrive en camion avec une pince. Il coupe le cadenas. Me voici de nouveau libre ! Dans 15 minutes, le ferry part. Challenge ! Je commence à pédaler de toutes mes forces. Mes jambes ne me remercient pas. Le chemin du retour est décidément bien long, je commence à accuser. Le vent est en plus contre moi. J’arrive néanmoins à 17h58 à l’agence. Je rends le vélo en vitesse, leur donne 5€ pour le cadenas cassé et pique un sprit vers le port tout proche. Le bateau est encore là ! Mais je vois qu’ils commencent à enlever l’embarcadère. Je gueule alors de toutes mes forces tout en courant.  Cette fois-ci, mes jambes me haïssent. Je saute au bon moment pour atterrir sur le bateau. C’était moins une ! Je suis complétement en nage ! Mais bon je l’ai eu !

A 18h30, me voici de retour au port d’Ibiza. Je décide de consacrer une heure pour aller me balader dans la vieille citadelle, Dalt Vila surplombant toute la ville et Platja D’en Bossa. Depuis ma dernière visite, les travaux ont bien commencé mais ce n’est pas fini. Mais du haut des remparts, la vue sur la baie et sur Platja D’en Bossa est magnifique. A faire !

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A 19h30, je reprends mon scoot décidant de vivre mon dernier coucher de soleil au café Mambo pour changer. A 20H, j’arrive, je prends un mojito fraise et j’assiste une dernière fois à ce spectacle si intense. Je ne m’en lasse décidément pas. Les couleurs ont encore changé par rapport à hier !

A 20h30, je rentre à l’hôtel où je m’octroie une heure avant de repartir à Ibiza. Ce soir, je me fais la totale : Resto, Before dans le quartier des bars puis Subliminal Session au Pacha. A 22h00, j’arrive enfin à Ibiza en quête d’un bon petit resto sans prétention. Je trouve un restaurant au hasard qui propose des tapas originaux. C’est bien bon et ça requinque pour la soirée ! Je vais ensuite dans le quartier des bars où je retrouve la même ambiance que la dernière fois. Je prends la fameuse formule à 10€. Dj Lollo est toujours en service ! Là une troupe de gogos tous de noir vêtus passe pour la fameuse Enter Vs Cadenza de demain, une des soirées les plus attendues en cette fin de saison avec un partenariat entre la Enter de Richie Hawtin du SPace et la Cadenza de Luciano de l’Ushuaïa. Tout le monde en parle : j’ai déjà d’ailleurs acheté mon entrée : 70€. Ouille ça douille mais ça s’annonce parfait comme dernière soirée !

Après deux vodka coca, direction le Pacha un peu excité de retrouver Erick Morillo qui avait littéralement retourné le Showcase en juillet. Il est 1h. Je rentre. Beaucoup plus de monde que les deux dernières fois. Essentiellement des anglais. Le duo Sunnery James & Ryan Marciano sont aux platines et livre un set mainstream très bien mené. L’ambiance est très vite au top. A 3h, c’est au tour de Sympho Nympho : seuls Harry Romero et Jose Nunez prennent les commandes pour un set tech-house et house mainstream très efficace dans la lignée du duo précédent. A 4h, Erick Morillo s’empare des platines sous une clameur générale. Son mix est moins réussi qu’au Showcase mais est quand même efficace pour la salle. Vers les 5h, un trio s’organise autour de Sunnery James, Ryan Marciano et Erick Morillo. Je doute que dans l’histoire l’un des trois dj soit là juste pour la déco mais bon le spectacle est assuré ! A 6h, je quitte le Pacha encore plein direction mon lit.

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