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Les Aventures de Del Golpe
8 septembre 2012

Les Aventures de Del Golpe à Ibiza - 1er jour : arrivée et démarrage en douceur

Après une nuit mouvementée, le réveil est dur : 5h45 est affiché. Le temps de rassembler les dernières affaires et nous voici parti. 2h30 plus tard, on arrive à l’aéroport d’Orly, un peu en avance. Comble : nous décollons à l’heure à 11h et encore plus exceptionnel nous arrivons à l’heure à 12h45.

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Une fois, ma valise prise, je me dirige vers le parking où m’attend un membre de l’agence de location de voiture. Les vacances commencent bien : on m’a surclassé. Au lieu d’avoir une fiat panda toute petite, on me donne une Seat Leon toute équipée et elle envoie  !

 

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Quelques papiers signés plus tard, me voici au volant de ma Golpemobile, libre comme l’air. Direction San Antonio soit à l’opposé par rapport à l’aéroport. La première chose qui frappe quand vous prenez l’autoroute est le nombre impressionnant de panneaux publicitaires à l’effigie des soirées de l’île : Café Olé, Enter, Vagabundos, Defected, Matinée, Supermaxté et j’en passe. Pas de soucis, vous ne vous êtes pas trompés, vous êtes bien à Ibiza, dans l’île du clubbing. Il fait beau, chaud. Je mets Radio Global qui diffuse des sons incroyables. Je monte le son, j’ouvre les vitres et c’est parti pour 9 jours.

30 minutes plus tard, j’arrive enfin à San Antonio après m’être trompé de route (la faute à Elodie). Je retrouve facilement l’hôtel où j’étais il y a deux ans. Il y a pas mal de places pour se garer pas très loin : mes inquiétudes pour se garer s’estompent. Une fois dans l’hôtel, on me signale qu’on me donne une grande chambre avec 4 lits simples. Bon je ne vais pas être à l’étroit ! La chambre est effectivement grande, propre avec mini-frigo (qu’il va falloir remplir) et climatisation. Il est 15h direction le centre de San Antonio pour retrouver ses marques.

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Rien a changé. Tout est identique par rapport à il y a 2 ans. Les jeunes anglais et anglaises, de 18 à 24 ans, sont toujours là à décuver la bière qu’ils ont bu en trop grande quantité la veille. Ils sont ainsi sur les terrasses des snacks à manger gras pour éponger ou sur la plage de San Antonio, peu reluisante. Ils sont facilement reconnaissables. Ils se promènent en simple maillot de bain dans la ville qu’importe la taille de leur bide, autant pour les filles que pour les garçons. Pas très glamour.

Baie de San Antonio

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Je décide de quitter ce spectacle pour aller dans une crique plus tranquille. Je prends ainsi la voiture direction Cap Negret à 5 minutes à peine de San Antonio. Le dépaysement est total. L’accès est improbable mais je me retrouve ainsi dans une crique aux milieux des falaises argileuses. Peu de monde, principalement des espagnols, quelques nudistes. L’eau est turquoise et chaude. Seul hic : voulant aller dans l’eau, je glisse sur un rocher et je m’éclate le pied. Ca va être simple de danser !

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Il est 19h, je décide de rentrer pour assister au rituel du coucher de soleil. Il n’y a qu’un seul avantage à séjourner à San Antonio : ses couchers de soleil. Du coup direction le Café Mambo, lieu des pre-party du Pacha, à côté du célèbre Café Del Mar. Je prends une pina colada.

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Le lieu est mythique mais les prix restent corrects par rapport à Paris (10 à 15€ pour un cocktail, le litre de sangria à 24€, la bouteille de vin à partir de 20€). J’attends en m’asseyant le fameux moment. Il y a de plus en plus de monde. Les anglaises sont déjà en tenue de soirée, pour la plupart très provoquantes, et commencent à parader en groupe. Leur comportement et leur regard affichent la couleur : elles ne sont pas à Ibiza uniquement pour la plage ! La musique est planante, mélodieuse, vocale. Le fameux instant se précise. Le Dj connaît le timing par cœur : quelques minutes avant, il passe un morceau de John Lennon. La gorge se serre, la magie opère. Au moment où le soleil se couche derrière une île de la baie, on ne pense plus à rien si ce n’est regretter de ne pas vivre ce moment avec sa chère. Les gens applaudissent. Le ciel prend une couleur vive, faite de bleu, de rose, de jaune. C’est magnifique. Une autre pina plus tard, je quitte ce décor pour partir à la recherche de prévente pour la soirée. J'hésite entre 3 soirées : Pornographic à l’Eden, Subliminal au Pacha et Viva Warriors au Sankeys. Finalement ce sera le Sankeys, club ouvert il y a un an et qui se veut résolument underground (d’une capacité d’environ 1500-2000 personnes). Au programme, Darius Syrossian, Steve Lawler et Sascha Dive, le tout pour 25€.

Après une douche et s’être changé, un petit tour à San Antonio et notamment dans la rue des disco-bar. La on retrouve nos chers anglais de l’après-midi ressuscités pour une nouvelle soirée de débauche. L’ambiance est proche de celle de Salou ou LLoret Del Mar : des discor bar les uns à côté des autres avec quelques snacks de temps en temps. Le vacarme est assourdissant entre la musique des bars et les anglais gueulant. Un nombre impressionnant de rabatteurs ! Cela devient vite oppressant ! Ce sera la première et dernière fois dans cette rue ! Je prends la voiture direction Playa D’en Bossa. Je trouve un énorme parking gratuit en plein centre. Cool !

La rue des Disco-bars

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Je trouve facilement le Sankeys, extérieur minimaliste au dimension humaine. Pas de queue. L’intérieur du club me fait tout de suite penser au Social club à Paris : ambiance sombre, plafond parsemé de tubes led. Le sound-system est excellent, les basses profondes. Le rythme du cœur se fixe sur celui des beats. Darius Syrossian est aux commandes et livre un set house assez répétitif. Population essentiellement masculine. Quelques filles se trémoussent en maillot de bain. Il faudra attendre 2h00 pour que l’ambiance commence à être électrique. Et pour cause : c’est alors Steve Lawler aux platines. Son mix très tech-house est percutant. A chaque break, c’est la jouissance dans la salle. A 4h00, mes jambes ne répondent plus : je suis dans un état second dû à la fatigue. Il est temps d’aller dormir d’autant que le lendemain les choses sérieuses commencent !

Sankeys

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